Tout savoir sur le Parkour et le Freerun

Dimitris Kyrsanidis of Greece performs during Red Bull Art Of Motion in Astypalea, Greece on June 11, 2022.

L’art du déplacement urbain est une discipline popularisée par les Yamakasi et le film éponyme réalisé par Ariel Zeitoun en 2001 (produit par Luc Besson).  Un sport moderne et tendance made in France qui consiste à franchir des obstacles et faire des acrobaties dans des endroits parfois insolites. De la gym urbaine et accessible à tous mais aussi une course basée sur l’élégance et la poésie du mouvement. 

L’histoire

David Belle est reconnu comme l’inventeur du parkour au début des années 1990 à Lisses et Sarcelles en banlieue parisienne. Avec sa bande de potes, ils ont créé et démocratisé un nouveau mode de déplacement et de franchissement en zone urbaine, au départ pour s’amuser puis les choses ont accéléré assez rapidement et après plusieurs reportages TV et films sur grand écran, la discipline a carrément explosé jusqu’aux années 2010. 
Le freerun est un dérivé du parkour que Sébastien Foucan a inventé en 2003 qui se démarque pour se concentrer plutôt sur des mouvements esthétiques et acrobatiques (comme le salto par exemple). Le mouvement et l’art du déplacement urbain forment un langage à part entière, propre à chaque freerunner. 
Pour la plupart des gens, le parkour est synonyme de freerun, cependant la philosophie d’expression personnelle et libre par le mouvement est un aspect important à prendre en compte dans la pratique du freerun.  À noter que le mot Parkour vient de l’entrainement militaire « parcours du combattant », repris ensuite par les pratiquants de cette nouvelle discipline urbaine. En bref, le parkour consiste à « parcourir » un chemin semé d’embuches et d’obstacles en exploitant l’ensemble des qualités physiques humaines tandis que le freerun est plus artistique car son objectif est de créer une danse, une chorégraphie aérienne avec les mouvements corporels. Les pratiquants du parkour se nomment des « traceurs ».


Les spots

Chaque escalier, banc, barrière ou obstacle est un spot potentiel. On peut voir du parkour dans les bois, dans la ville, dans les gymnases… et un peu n’importe où en fin de compte car il s’agit avant tout de s’adapter à l’environnement et réaliser des performances sportives dessus.  Depuis quelques années, certains traceurs ont élu domicile sur les toits de Paris (la French Freerun Family), un spot sans affluence avec beaucoup de modules (cheminées, gouttières…) qui permettent de réaliser des sauts en tout genre mais comme vous vous en doutez, cet endroit reste assez risqué et donc réservé aux professionnels entrainés uniquement.  Des freerun-parks poussent aussi un peu partout dans le monde comme celui des Halles à Paris par exemple. Des infrastructures entièrement consacrées à la pratique du freerun en salle qui montrent un certain engouement planétaire pour cette pratique urbaine très tendance.

Le matériel

Par rapport aux autres sports urbains, le parkour a l’avantage de ne faire aucune dégradation (si ce n’est votre corps quand vous tombez) et surtout il ne requiert quasiment aucun matériel. De loin, le sport urbain le moins onéreux car pas besoin de board, de bike ou d’engin pour s’exprimer, juste l’humain avec des chaussures de sport et des vêtements assez amples. Comme pour les autres disciplines pratiquées en ville, le but est de progresser et d’apprendre des nouvelles figures mais en parkour ou freerun, l’athlète est seul contre son propre corps et ses limites.
Le parkour est toutefois considéré comme un sport extrême à cause des risques de blessure mais surtout à cause de l’image spectaculaire véhiculée par les médias. Cette activité n’est pas trop conseillée si vous avez le vertige ou des problèmes d’équilibre car elle réclame une certaine dextérité dans les mouvements.

Les dérivés

Ou les dérives plutôt car certains assimilent des pratiques très risquées du parkour (comme les escalades clandestines et périlleuses) au freerun alors qu’elles n’ont rien à voir à la base.  Les rooftopers (ou toiturophiles) sont des personnes qui s’amusent à grimper souvent illégalement au sommet d’une grue ou d’un gratte-ciel et se suspendent dans le vide en prenant un selfie. Le nombre d’accidents mortels est assez impressionnant et devrait convaincre les plus réticents à faire attention avant de tenter ce genre de « performances ».  Il y a aussi ceux qui pratiquent le « train surfing », c’est à dire qu’ils courent sur le toit d’un métro ou d’un train en marche. Là aussi on déplore plusieurs accidents graves donc si vous tenez à la vie, ne tentez pas ça.
On peut aussi parler de l’Urbex, nouvelle discipline très tendance sur l’exploration urbaine qui consiste à s’infiltrer dans des lieux interdits ou abandonnés et filmer l’intérieur. Pas toujours très légal mais moins dangereux que les autres dérivés du parkour. 

Le Tricking

Le terme tricking est un autre dérivé du freerun mais issu des arts martiaux qui mêle différentes acrobaties en provenance du taekwondo, de la gymnastique, de la capoeira et du breakdance. L’origine du tricking est attribuée au kata artistique et au développement des figures acrobatiques réalisées en kata. Ce sport s’est développé aux USA pendant les compétitions de karaté tandis que les français développaient le parkour et le freerun avec plus ou moins la même évolution et vision sauf qu’en tricking, il n’y a pas d’obstacles à franchir, juste la gravité à vaincre. Les combats se font sur la performance et la créativité et pas en frappant physiquement son adversaire. 

Evénements et athlètes

Il existe plusieurs compétitions de freerun dans le monde mais la plus réputée est sans aucun doute le Red Bull Art Of Motion qui a lieu chaque année dans le décor idyllique de l’île de Santorin en Grèce.
Le crew de la French Freerun Family avec Maxence De Schrooder, Yoann Leroux, Simon Nogueira et Johan Tonnoir nous font fréquemment des shows sur les toits des immeubles de Paris. Sans aucune peur, Ces spidermen évoluent entre les cheminées avec pas mal de prises de risque mais évidemment tout est calculé au millimètre par ces freerunners expérimentés.

Les Yamakasi d’origine sont David et Williams Belle, Sébastien Foucan, Châu Belle Dinh, Yann Hnautra, Guylain N’Guba Boyeke, Malik Diouf, Charles Perrière et Laurent Piemontesi.

Photo du haut : Dimitris Kyrsanidis © RedBull content pool

Les 100 faux pas à éviter dans le Game by YOUVAL [Danses]

Les 100 faux pas à éviter dans le Game

Les 100 faux pas à éviter dans le Game by YOUVAL

 

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Photo couverture : Little Shao Photographer

HIP OPSESSION : 14ème édition du 1er au 18 mars à Nantes

Du 1er au 18 mars à Nantes aura lieu la 14ème édition du festival HIP OPSESSION

Lancé en 2005, HIP OPsession est l’un des principaux festivals européens entièrement dédiés à la culture hip hop. Piloté par l’association Pick Up Production, il associe un maximum d’acteurs locaux avec pour objectif de valoriser la richesse du hip hop et l’ensemble de ses disciplines : musique (rap, Djing, human beatbox, beatmaking…), danse (break, pop, lock, house…) et arts visuels (graffiti, photo, vidéo).

La soirée d’ouverture du festival sera marquée par la collaboration avec le collectif Culture Bar-Bars. Ces lieux (dix bars et cafés-concerts de Nantes) essentiels au lancement de la culture hip hop dans les années 70 aux Etats-Unis, proposeront donc des concerts, open mic, battles de danse, scratch et DJing.

HIP OPSESSION c’est aussi un grand nombre d’événements gratuits (près de 50% de la programmation) et des événements dédiés aux familles (spectacle-conférence human beatbox Des Bruits avec la Bouche au TNT, Boom Bap, par Da Titcha à Stereolux…).

AGENDA :

Encore cette année, le festival renforce les dispositifs dédiés aux personnes sourdes ou en situation de handicap :

HIP OPSESSION en quelques chiffres :

A propos de HIP OPSESSION :

Pendant deux semaines, près de 50 événements, programmés dans une vingtaine de lieux de l’agglomération font de Nantes une place incontournable du hip hop : concerts, spectacles de danse, battles, expositions, conférences, projections… L’événement rassemble chaque année autour de 20 000 personnes.

Le festival défend une programmation ouverte et curieuse, qui associe figures emblématiques et découvertes, artistes locaux et étrangers, en favorisant les propositions originales et novatrices. Son événement phare, le Battle OPsession, convie près de 200 danseurs pendant deux jours au lieu unique. La qualité artistique et l’ambiance en font l’un des battles les plus courus au monde.

Au-delà des concerts, battles ou spectacles, Pick Up Production entend faire du festival HIP OPsession un vecteur puissant de lien social et culturel. De nombreuses actions de médiation sont mises en place en faveur de l’accès pour tous, en lien étroit avec les associations, les artistes, les publics

LES ANNEES GUERILLA DE ROBERT GUEDIGUIAN

Avant de connaître le triomphe avec « Marius et Jeannette », Robert Guediguian a traversé des périodes plus difficiles. Le grand public connaît peu le parcours du combattant qui a permis à ce cinéaste issu de la classe ouvrière de s’imposer à la force du poignet dans le milieu du cinéma.

Peu de fils d’ouvriers accèdent à la réalisation avant les années 80 en France, c’est d’ailleurs toujours le cas. Guediguian arrive par effraction à la même époque que Tony Gatlif, Mehdi Charef, Abdelkrim Bahloul, Brahim Taski et Rachid Bouchareb en outsiders. Des Ovnis prolétaires dans le cinéma français qui n’a de cesse de chercher les héritiers (bourgeois) de la Nouvelle Vague. A contre-temps de microcosme, Il coréalise alors avec Frank Le Witta en 1980, un premier long métrage fauché « Dernier été » sur sa jeunesse à l’Estaque, dans les Quartiers Nord de Marseille, qui sera sélectionné au Festival de Cannes dans la Perspective du cinéma français. L’Avance sur recette du CNC en poche (mais pas forcément d’argent privé) lui permet de faire ses premiers pas de réalisateur soutenu par le cinéaste René Feret qui les produit avec sa société de production.

En 1984, Robert Guédiguian enchaîne avec « Rouge Midi », un film historique qui évoque l’épopée d’une famille calabraise communiste à Marseille sur plusieurs générations. Un film néo-réaliste plus ambitieux qui développe ses racines militantes et son héritage politique familial.


Le film est également sélectionné à Cannes dans la même section, mais alors que « Dernier été » avait suscité de la curiosité et de l’enthousiasme, l’accueil de son second long métrage est glacial.

Il se fait même siffler, les gens partent de la salle et il est étrillé par la presse. Il faudra attendre deux ans pour qu’il puisse sortir en salle. Le film ne fera que 3220 entrées dans une seule salle parisienne (un four). Les années galère du cinéaste.

« Le film est fortement rejeté idéologiquement. On est en 1984, c’est un livre d’images de ce qu’a été le mouvement ouvrier pendant trois générations. Et pour le public de Cannes, un film rouge qui fait l’éloge des syndicats, des partis de gauche, c’est intolérable. Les gens hurlent dans la salle, c’est horrible. » Robert Guediguian

Guediguian plonge dans une forte dépression. C’est un échec retentissant. Tricard, il ne parvient pas à financer son troisième projet « Notre-Dame-De-La-Garde » rejeté par tous les guichets possibles. Au bord d’interrompre sa carrière naissante, il va s’appuyer sur ses camarades de route. Avant la victoire de Mitterrand aux élections présidentielles de 81, Guediguian a rompu avec le parti communiste qui entérine la rupture de l’Union de la gauche. Il s’éloigne et se raccroche alors à sa bande d’amis et traverse une très mauvaise passe.

«Ces expériences vont bien au-delà du cinéma. Ces garçons, je les ai tous eus un jour en pleurs chez moi. A l’époque, Robert était dans un désespoir profond, et ses amis l’ont porté. C’était une réaction vitale. Non, vous ne nous aurez pas. Vous ne nous foutrez pas par terre. On ne mourra pas.» Ariane Ascaride

Le cinéma va lui permettre de s’exprimer et de réfléchir à son monde et à son histoire politique. Le rejet massif à l’encontre de « Rouge midi » est une blessure considérable. Au pied du mur, méprisé et meurtri dans sa chair, conscient de ne pas appartenir au bon milieu social, ce fils de docker et d’aide ménagère va décider de réagir en repartant en guérilla avec ses amis et ses collaborateurs proches. Il s’affranchit du mur de l’argent et reprend sa liberté. Il reprend le flambeau du cinéaste marseillais Paul Carpita qui avait tourné en 1953 un premier long métrage guérilla sur le monde ouvrier « Le rendez vous des quais », digne héritier du néoréalisme italien d’après guerre.

La même année, Guediguian garde le même chef opérateur de ses deux premiers films Gilberto Azevedo et les mêmes comédiens fidèles : Gérard Meylan et Ariane Ascaride. Il part écrire en quinze jours le scénario de « Ki Lo Sa ? »soutenu par ses proches et exprime sa profonde crise existentielle.

«L’insuccès, le manque de moyens, ne nous a jamais freinés. Robert avait un projet Notre-Dame-de-la-Garde qu’il n’a pu réaliser faute de moyens. On s’est tous soudés pour tourner autre chose tout de suite, Ki Lo Sa, son film le plus sombre autopsy, on l’a fait en quelques jours, on amenait nous-mêmes à manger et à boire pour les techniciens.» Gérard Meylan


Personne n’est payé sur le film. Ascaride est rejointe par ces copains du Conservatoire Alain Lenglet, Jean Pierre Daroussin et Pierre Banderet. Ce noyau dur biberonné aux idées révolutionnaires et à l’organisation syndicale décide de ne pas mourir en tournant ensemble un film sombre et nostalgique sur les désillusions du peuple de gauche et les pensées désespérées de cette génération orpheline du parti communiste.


Sur le tournage de « Ki Lo Sa ? »

Le portrait d’amis de « Ki Lo sa ? »est sombre, évoque le suicide collectif des lendemains qui chantent mais sauve sa peau de cinéaste en exprimant à contre courant ce qui lui est cher, à savoir les liens d’amitié et son enracinement marseillais. Le cinéma devient pour lui un sport de combat et la nécessité de filmer devient un enjeu vital de survie.

« Ki Lo Sa ? »

Malgré sa noirceur extrême qui reflète son état d’esprit de l’époque, Guediguian continue son chemin et trouve au bout du long tunnel la lumière. Le film est néanmoins rejeté par les festivals et ne trouve pas de distributeur pour le sortir en salle.

« Le tournage de Ki lo sa ? dure 18 jours, dans le parc d’une maison à Marseille. Et là, le rejet est total. Il y a des gens qui sortent de la salle alors qu’aujourd’hui, il est considéré comme un film culte. Mais à ce moment-là, ça ne passe pas. Je leur dis que ce sont tous les lâches, des connards qui ne veulent pas voir le monde comme il est. Donc je me défends. Mais j’ai vraiment l’impression d’être tout seul ». Robert Guédiguian

C’est la traversée du désert. Certainement snobé parce que trop provincial au goût de la bonne société du cinéma français, Guediguian va affirmer sa différence, ses racines prolétaires et continuer à filmer Marseille et son clan qui se forme autour de lui. Qu’importe si le succès n’est pas au rendez-vous, il explore et découvre en pur autodidacte le métier de cinéaste et tourne encore un quatrième long métrage guérilla « Dieu Vomit les tièdes » en 1989 toujours avec sa petite famille de cinéma qui l’accompagne en kamikaze.

Y flottent mystérieusement des cadavres à l’heure de la commémoration de bicentenaire de la Révolution, une autopsie amère de la gauche Mitterrandienne.

K FILMS distribuera finalement le film qui fera près de 11 000 entrées et intéresse un peu la presse de gauche déçue des années socialistes.

« Dieu vomit les tièdes »

Beaucoup aurait abandonné à sa place. Mais si le bilan de la première partie de carrière du cinéaste est maigre voir difficile, après deux films financés et distribués, suite à leur sélection cannoise, l’insuccès guette et pousse le réalisateur marseillais dans la marge radicale du guérilla. La chose positive est qu’il n’a jamais abdiqué, se lançant en parallèle dans la production, en travaillant avec la société Agat Films qui produit de l’audiovisuel.


Guediguian survit en tant que producteur et continue son apprentissage de cinéaste en tournant en dix ans quatre longs métrages tous très personnels : « Dernier été », « Rouge Midi », « Ki Lo Sa ? » et « Dieu vomit les tièdes ».

Il est l’un des rares, voir le seul enfant d’ouvrier en France à écrire sa destinée de cinéaste indépendant et à faire du cinéma dans le Sud. Toutefois le doute le guette, il ne peut pas faire des films guérilla toute sa vie, sans la reconnaissance et le soutien de l’industrie du cinéma. Il a alors l’idée de réunir ses quatre longs métrages dans une rétrospective rue Champollion à Paris et son œuvre marque les esprits et attire petit à petit des aficionados.

« Oui, j’ai eu beau, en 10 ans, ne faire que quatre films qui n’ont pas marché, je me dis pourquoi pas. Et l’air de rien, ça marche pas trop mal. Je commence à avoir des aficionados. D’ailleurs, dans la presse, on commence à parler de mes films comme d’« une œuvre ». Donc les affaires commencent à frémir. Et on me propose de faire une télé. J’écris « L’argent fait le bonheur », une farce franchement morale et ça cartonne. Et j’enchaîne avec « À la vie, à la mort ! » Quasiment tout de suite ». Guediguian

La rencontre décisive avec le scénariste Jean-Louis Milesi va lui donner une texture plus joyeuse et populaire, ils travailleront ensemble sur les scénarios suivants en étroite collaboration.

On connaît la suite avec le succès d’ « A la vie à la mort ! ».

Il tournera « Marius et Jeannette » qui fera plus de deux millions cinq d’entrées. Son obstination, sa volonté de raconter le monde des invisibles, les pauvres, les bannis, les marseillais des quartiers Nord ouvriers n’était pas à la mode. Il aura lutté dix ans sans enthousiasme, ni encouragement de la profession pour trouver son chemin, entouré d’un noyau dur.

Ses films guérillas n’ont certes pas trouvé le chemin du succès public, mais ils ont contribué à trouver sa voix, son ton et à resserrer les liens avec son équipe, sa tribu, dans un apprentissage permanent et croissant du langage cinématographique. Sans ces films guérillas, devenus aujourd’hui cultes, il n’aurait certainement pas pu s’exprimer avec des moyens et trouver le chemin vers le grand public. Il est triste de constater qu’un cinéaste aussi talentueux et différent à l’époque, sélectionné deux fois à Cannes n’ait pas été soutenu par la suite pour développer son talent.

Sur le tournage de « Marius et Jeannette »

Combien de carrières prometteuses brisées ont jonché le sol du cinéma hexagonal, faute de succès commercial, de reconnaissance critique et de moyens financiers ? Il aurait pu, comme beaucoup, patienter de nombreuses années avant de financer un scénario, mais dans la même force de l’âge d’un jeune rebelle inconnu espagnol Pedro Almodovar (qui tournait lui aussi sans moyen un film tous les deux ans et qui attendit son 14ème long métrage pour être sélectionné au Festival de Cannes !), il assumera lui aussi les années de vaches maigres dans l’underground en tournant coûte que coûte, sans argent, des longs métrages libres, créatifs qui lui ont permis de grandir et d’affirmer une œuvre personnelle, unique, celle d’un cinéaste acharné.

« Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier » de Pedro Almodovar

Par la suite Robert Guediguian a pu tourner 24 long métrages qui ont trouvé un large public. Il a lutté en prenant beaucoup de risque, en faisant des films guérillas, juste pour exister et défoncer des murs que la nouvelle génération marseillaise se prend de nouveau en pleine gueule en 2023.

https://www.lafriche.org/evenements/avec-le-coeur-conscient/

L’exposition sur l’œuvre de Guediguian « Avec le cœur conscient » est actuellement à la friche de la Belle de Mai » jusqu’en janvier.

Call Me Femcee Live Show #2 au @Fat le jeudi 22 Mars 2018

Call Me Femcee Live SHOW #2
Call Me Femcee Live SHOW #2

L’association Rencontres Urbaines et le @Fat proposent l’événement « Call Me Femcee Live SHOW #2 » le jeudi 22 Mars 2018

Call Me Femcee : ce sont 15 rappeuses des Quatre coins du globe réunies au sein d’un même projet musical. Un projet qui tient à mettre en avant des talents féminins de la scène hip-hop underground et de montrer au public la portée positive des valeurs du Hip –hop. L’image du hip-hop au féminin est parfois stoppée par des stéréotypes ancrés. Le fait de pouvoir fédérer toutes ces artistes internationales au cœur de ce projet participe à casser cette image.
>> https://callmefemcee.com/ <<

EXPO : Présentation de l’artiste :
Passionnée par l’image depuis son plus jeune âge Estia use du graphisme et de la photographie comme vecteurs artistiques pour rendre hommage à des artistes et des personnalités qui ont marqué son cheminement. C’est en 1991 qu’a lieu le coup de foudre avec la culture Hip Hop .
« La culture Hip Hop n’est pas seulement quelque chose que tu fais, c’est quelque chose que tu vis. »
Estia fera des valeurs de la culture Hip Hop les siennes : Peace, Love, Unity & Havin’ Fun. Son envie de rendre hommage aux femmes qui ont marqué cette culture est une évidence, c’est ainsi qu’est née la série Hip Hop Amazones.

Sur la série « hip hop amazones »
Des artistes connues comme Lauryn Hill, Queen Latifah ou Erykah Badu à celles plus underground telle que Champ Mc, Nefertiti ou Lady of rage, Estia a voulu ici offrir un regard sur ces guerrières du hip hop. La femme Hip Hop est une femme forte et fière, qui ne baisse pas la garde devant le combat… des hip hop amazones.

|| SHOWCASE ||
EnerGIA (Roumanie)
IcyKal & Laayie (UK)

|| SHOW BEATBOX ||
By Prichia

|| CYPHER SHOW ||
avec les artistes accompagnées du duo Herschel & James Webb (MPC & Guitare Live).
GUEST : MEDUSA (Tunisie)

SEPTIÈME ÉDITON du Battle Caritatif BACK TO THE ROOTS dimanche 29 JANVIER 2023

Back to the Roots
Back to the Roots

Le Battle Caritatif BACK TO THE ROOTS revient pour sa SEPTIÈME ÉDITON !! A chaque édition, les fonds récoltés sont, de moitié, reversés à une association, l’autre moitié sert à financer en parti l’édition suivante.

*1ère édition : NCAA (Nawa for Culture And Arts) pour l’enfance de Gaza.
**2ème édition : RÊVES, qui aide les enfants gravement malades.
***3ème édition : ASSOCIATION PUZZLE qui vient en aide aux sans abris.
****4ème édition : Service oncologie pédiatrique de l’hôpital Jacques Monod.
*****5ème édition : Association ASPERGER FAMILY qui vient en aide aux familles d’enfants autistes.
******6ème édition : Association Le Havre Solidaire qui vient en aide au quotidien aux personnes les plus démunis.

Cette SEPTIÈME ÉDITION, sera en faveur de l’association MAISON DU COEUR

Back to the Roots
Back to the Roots

Cette ARME DE DISTRACTION MASSIVE aura lieu au Havre, plus précisément au LHC (Le Havre Chorégraphique) le dimanche 29 JANVIER 2023.

DJ’s : TBA

Speaker : TBA

Catégories :

-) FUNKSTYLE 2vs2 Juge Loic Legendes Urbaines :
Popping, Locking, Waacking combinés ou non.

-) HIP HOP 2vs2 Juge Banbino
Double Winner 6ème édition Hip Hop & Top Rockin’ 

-) UNITY Juge TBA
Toutes autre danses non représentées dans les catégories du dessus

Lien de l’évènement organisé par TORETTO POP : https://www.facebook.com/events/514346246986229/?sfnsn=scwspmo

La chronique d’ILL YO’ [Sneakers]

La chronique d'ILL YO'

La chronique d’ILL YO’ [Sneakers]

Bienvenue dans la rubrique hebdomadaire, LA CHRONIQUE D’ILL YO’!

Toutes les semaines, le chroniqueur de la sneaker ILL YO’ , reviendra avec vous sur l’une des paires de sa collection personnelle, puis il la « rockera » en vous plongeant dans ses aventures quotidiennes (évènements « street », battles de danse, concerts, expositions, vernissages, présentations de marques…).

N’hésitez pas à laisser vos commentaires, à partager et à vous abonner à la chaîne Youtube (ICI), ILL YO’ se fera un plaisir d’interagir avec vous.

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2ème édition de la Biennale des Cultures Urbaines du 3 au 23 mars

Du 3 au 23 mars aura lieu la 2ème édition de la Biennale des Cultures Urbaines dans la ville de Vaulx-en-Velin.

Pendant cette période, vont se succéder par exemple au Centre Culturel Charlie Chaplin : Coely, Keblack, La Grande Évasion, Nassim Bombo, Cart’1, DJ Frank2Louise, la Cie Kadia Faraux et Da Tribe, Beatboxer Saro, Slapback, Lartiste, la Cie Philippe Almeida, la scène locale de Vaulx-en-Velin, le show case de Lartiste, la soirée «Place aux Femmes « avec Antoinette Gomis, Bandidas Crew, Jessica Noita.

D’autres évènements seront présents comme l’apprentissage des danses urbaines ou les pratiques des Cultures Urbaines, une exposition photos des 3 éditions de la Battle de Vaulx-en-Velin, par l’Association Street Off, des masterclass de krump et d’initiation au double dutch

Le programme :

 

DJ // Hip-Hop // Graffiti // Slam // Rap // Exposition Photos // MasterClass // Beat box // Cinéma – conférence // Light Spray // Double Dutch // Musique // Krump // Block Party

REPTIL CLOTHING du streetwear bien vivant

reptil clothing

Le graffiti s’exprime dans la rue, mais pas que… Et ce n’est pas pour autant qu’il ne garde pas l’esprit et la fougue de son essence. Exemple avec la marque Reptil Clothing

Et ça le Reptil Crew l’a bien compris en lançant il y a quelques mois une ligne de textile estampillée Reptil Clothing.

Une énième façon de s’exprimer pour ce crew composés d’une dizaine de graffeurs parisiens, retrouvant aussi bien leurs pièces dans la rue, sur les trains, que portées par les kids de la rue.

Les coupes sont bonnes, pour une décontraction et aisance évidentes, faites pour le que le REPTIL crew s’exprime sur tous les supports avec aisance.

Les visuels sont effectués par les 10 membres du crew, chacun apposant sa patte et son approche personnel du graffiti, pour des pièces cohérentes.

La nouvelle marque Reptil Clothing est pleine de vie… Donc à suivre de prêt.

Site de la marque : http://www.reptilclothing.bigcartel.com/

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