MARSEILLE, CAPITALE MONDIALE DU CINEMA GUERILLA ?

Depuis cinq ans, longs métrages autoproduits et web séries marseillaises redéfinissent la cartographie d’un cinéma indépendant alternatif. Les films DIY tournés à Marseille mettent en avant des histoires de quartiers invisibilisés. Impasse underground ou Cheval de Troie?

A l’aube des années 2010, une Nouvelle Vague de films guérillas, « tournés à l’arrache », avait vu le jour de l’autre côté du périphérique parisien avec grand talent : « Donoma » de Djinn Carrénard (2010), « African Gangster » (2010), « Sans pudeur, ni morale » (2011) de Jean Pascal Zadi, « Rue des Cités » d’Hakim Zouhani et Carine May (2011), « Vole come un papillon » de Jérôme Maldhé (2012), « Rengaine » de Rachid Djaidani (2012), « Brooklyn » de Pascal Tessaud (2014), « Karma » de Dosseh (2014), « Star » de Marc Aurèle Vecchione (2016) ont ouvert une brèche dans le cinéma français sclérosé par l’entre soi et ont bousculé les règles.

Cinéma de la débrouille, underground, Cinéma street, Hors Système et libre, ce phénomène culturel banlieusard, à la base, s’inscrivait dans une revendication territoriale proche de leurs aînés Malik Chibane « Hexagone » (94), Jean-François Richet et Patrick Dell’Isola « Etat des Lieux » (95), Youcef Hamidi « Malik le Maudit » (96), Djamel Ouahab « Cour interdite » (98), les frères Olivares « En attendant la neige » (98) et plus tard Rabah Aimeur Zaimeche

 « Wesh Wesh » (2001).  

Force est de constater que cette méthode underground de faire ses premières armes n’a pas été vraiment suivie par la suite en région parisienne. Comme si les murs lézardés de l’industrie par ces auteurs autodidactes avaient été renforcés et les brèches colmatées derrière leur passage éclair.

Si certains d’entre eux ont réussi à produire par la suite leur deuxième long métrage dans le marché comme Carrénard « Faire l’Amour », Zouhani & May « La Cour des miracles », JP Zadi césarisé pour « Tout simplement noir » et Djaïdani « Tour de France », peu de films guérillas ont été réalisés à la suite de cette deuxième vague. Comme si les jeunes cinéastes urbains voulaient éviter de se mettre dans la même mouise financière et cherchaient à tout prix à rentrer dans les rangs en cherchant les financements adéquats pour payer leur équipe. Louable démarche.

Le cinéma français guérilla est-il mort ?

Dans le sillage des maîtres John Cassavetes et Melvin Van Peebles, Le Do it Yourself si cher au cinéma indépendant américain a permis à une génération impressionnante d’émerger : de Spike Lee « Nola Darling », Kevin Smith « Clerks », Jim Jarmusch « Permanent vacation », Gus Van Sant « Mala noche », Roberto Rodriguez « El Mariachi », Darren Aronovsky « Pi » aux frères Safdie « Lenny and the kids », les frères Russo « Pieces » et Greta Gurwig« Nights and week ends », tous ont commencé en guérilla avant de faire carrière au cœur de l’industrie. Cet état d’esprit indépendant perdure toujours aujourd’hui dans des festivals remarqués tels que Sundance, Slamdance, Urban World, SXSW, avec des cinéastes exigeants tels que Qasim Basir « Mooz-lum », Sean Baker « Tangerine », Andrew Patterson « Vast of the night » etc.

A la même époque, cinq films marseillais  (et alentours) « Plan B » de Kamel Saleh (2010) (qui avait co-réalisé « Comme un aimant » avec Akhenaton), « Aouine » d’Adam Pianko et Daniel Saïd (2016), « Caïd »  (2017) d’Ange Basterga et Nicolas Lopez, « Le crime des anges » de Bania Medjbar (2018) ont su renouveler la vague dans la région de Guédiguian. Même urgence de dire, même revendication territoriale dans une plongée au Panier, à la Savine, à Martigues ou à la Busserine dans des histoires intimes qui mettent en valeur des acteurs du cru.

Une troisième vague est là

Ces dernières années, c’est encore du côté de Marseille que le mouvement DIY (Do It Yourself) reprend le flambeau, avec une flopée de tournages guérilla les plus singuliers. Portés par la création musicale de la ville, qui n’a pas attendu les sirènes de la capitale pour s’exprimer en totale indépendance, les films marseillais n’entrent pas dans le circuit de distribution traditionnel.

La circulation sur le net, en festivals ou en DVD permettent de voir émerger une renaissance guérilla dans le Sud. La reconnaissance médiatique arrive avec la comédienne marseillaise césarisée Hafsia Herzi qui réalise à la surprise générale son premier long métrage « Tu mérites un amour » (2019) sans financement, très remarqué à Cannes à la Semaine de la Critique, ce qui lui permettra de financer le très beau film « Bonne mère » deux ans plus tard.

Dans un tout autre registre, l’année dernière est sorti en DVD le film « Sans Peur », multi primé en festivals, d’Emmanuel Saez qui sort l’artillerie lourde et le SFX pour renouer avec le cinéma de genre si cher à un héro guérilla Roberto Rodriguez qui avait fait avec trois dollars un long emblématique « El Mariachi ».

Films de genre violents assumés qui s’amusent à jouer avec les archétypes de la pègre marseillaise, ces films de Série B assument une maîtrise technique et des effets spéciaux professionnels.

Une génération hétéroclite de jeunes cinéastes émerge : La comédienne Sabrina Nouchi a fondé une école de jeu « la Fabrique de l’acteur » à Marseille et enchaîne les tournages DIY « le bruit des talons » (2012), « Juste Sam » (2015), « Push it to the limit » (2014), elle coréalise avec Milo Chiarini « En ground and pound » (2016) puis « Juste une mise au point » (2020) distribué au cinéma Saint André des Arts à Paris. Chiarini, ex-flic devenu comédien, vient de réaliser en solo « Mon milieu » actuellement sélectionné dans des festivals.

D’autres inconnus se lancent dans la réalisation, ainsi Sabry Jarod, comédien, réalise en 2022 un long métrage autoproduit « Dernière danse » produit par South films, acheté début Octobre par Amazone Prime.

Il avait déjà coréalisé avec Alexandre Laugier en 2019 une comédie “Battle Bordel” avec Bengous et Dylan Robert (acteur césarisé de “Shéhérazade”). Laugier ayant réalisé tout seul « Amour-eux » en 2019

Une autre autodidacte Tithia Marquez réalise son premier long métrage avec l’acteur Moussa Maaskri « Mon fils Malik » (2021) qui sillonne les festivals indépendants. De même, Nicolas Lugli réalise un premier long d’horreur « Smile » toujours avec Moussa Maaskri, le comédien marseillais qui soutient le plus cette troisième vague guérilla. Quant à Kamel Saleh, il reprend du service avec son 3ème long guérilla « Rapsodie » comédie musicale hip hop avec la rappeuse M.A Donn qui avait joué dans le film de Carrénard « Faire l’amour ».

Lassés de se faire invisibiliser par les sociétés de production parisiennes et les institutions sceptiques, les cinéastes marseillais décident de créer, produire et d’agir et de fabriquer des films street personnels, loin des diktats culturels. L’utilisation de la technologie numérique 4K, la possibilité de faire une post-production home made permettent à ces films tournés sans financement de rivaliser techniquement avec les productions professionnelles en s’appuyant sur un vivier de techniciens et de comédiens sudistes.

Une quinzaine de longs métrages autoproduits voient le jour depuis cinq ans à Marseille, sans la moindre médiatisation nationale de la presse spécialisée. Alors que Paris a rendu les armes et qu’aucun film majeur guérilla n’a émergé depuis les années fastes, le réveil des marseillais n’a toujours pas été remarqué par le cinéma mainstream et les médias. Mépris de classe ou vision élitiste du cinéma centralisé? L’industrie du rap avait eu tort de sous-estimer la production marseillaise qui, avec le carton de « Bande organisée », a rendu la ville d’IAM définitivement incontournable sur l’échiquier de la production hexagonale. Alors que des productions ultra financées et marketées, des séries « Marseille » (Netflix), « Validé 2 » (Canal Plus) à « Bac Nord », « Bronx » (Amazon), exploitent le filon de la ville phocéenne et ses réseaux de drogues ultra-violents, il est passionnant de voir émerger des productions locales, « sans demander l’autorisation » comme le suggère le cinéaste oscarisé Steven Soderbergh « Che », « Trafic » qui a tourné ses quatre derniers longs métrages avec un Iphone.

Et ce n’est que le début de la vague.

M.A.R.S Capitale de la Web série Street

La web série “les Déguns”  crée en 2013 en autoproduction par Nordine Salhi, Karim Jebli (et réalisé notamment par Alexandre Laugier) est d’abord diffusée sur youtube, 4 saisons de 10 épisodes vont atteindre 190 millions de vues !

Y apparaissent au fil du buzz des guests tels que Soprano, Moussa Maaskri, JUL, l’Algerino, Sofiane, Remy Cabella, Soolking, Camille Lellouche, Pascal Légitimus, des personnages de téléréalités, fierté marseillaise, incarnée par Stéphanie Durant ou Anais Camizuli. La web série phénomène sera finalement diffusée sur Canal + et TFX ! Une vraie success story qui va propulser les deux acolytes de la Cité de la Sauvagère aux portes du cinéma puisque derrière ce succès fulgurant, les deux comiques vont tourner deux longs métrages “Les Déguns” (2018) et “les Déguns 2” (2023) réalisés par Cyril Droux et Claude Zidi Jr. A la surprise générale, les deux volets atteignent chacun les 500 000 entrées en salles. Produits notamment par Hyper Fokal et Darka movies de Cyril Hanouna.

Les médias nationaux s’en emparent avec dédain : Konbini déclare « On a du mal à comprendre comment le film a pu être produit tant il est lourd et vulgaire, digne d’une parodie accentuée par l’apparition d’Hanouna en invité d’honneur. Mais il en faut pour tous les goûts ! ».

La recette des Déguns va donner des idées à d’autres talents phocéens, ainsi la web série « les SEGPA » écrite par les frères Ichem et Hakim Bougheraba et réalisé par Ichem Bougheraba et Sylvain Bei. Sortie en 2015, elle va également cartonner sur 3 saisons, la première saison atteint 33 millions de vues sur Youtube, la deuxième 44 millions et la dernière 157 millions. Même ascension que les Déguns. Même explosion des compteurs que les rappeurs stars.

Le film « les Segpa » (2022) est réalisé par Ali Bougheraba et Hakim Bougheraba et coproduit par Hanouna et va atteindre les 730 000 entrées malgré le rejet massif de la critique française et va donner lieu bientôt à une suite « Les Segpa font du ski». La web série guérilla est donc le cheval de Troie pour parvenir à triompher au cinéma en faisant monter le buzz au fil des saisons. En atteignant directement une fan base sur le net, on évite de se percuter au plafond de verre de la critique qui fait la pluie et le beau temps sur la fréquentation en salles. C’est une nouvelle stratégie pour entrer dans le château, le cinéma d’auteur étant devenu un donjon quasi inaccessible pour les banlieusards, jugés trop vulgaires, incultes et sans complexité. Le public massif au contraire valide leur audace et leur insoumission à la bienséance.

Télérama déclare : « Sans surprise, le long métrage coproduit par Cyril Hanouna et qui vient de sortir en salles est consternant de bêtise. Il stigmatise les élèves en difficulté des classes des sections d’enseignement général et professionnel ».

Les web séries marseillaises comiques touchent un public populaire national et peuvent convaincre l’industrie du cinéma d’adapter ces web séries DIY au cinéma avec des moyens plus conséquents.

Des productions plus dramatiques vont émerger également en autoproduction. Le rappeur Soso Maness propose sa web série de quatre épisodes produite par Beat Bounce (réalisés par les jeunes clipeurs Julio Ibarra et Katim Saïdi), pour le lancement de ses albums : « le vent tourne » (2019), « le sang appelle le sang » (2020), « avec le temps » (2021), « Crépuscule » (2022), + 25 millions de vues sur youtube.

A noter que les réals de clip Julio Ibarra et Katim Saïbi ont crée leur structure de production Drive by et ont tourné dans les quartiers Nord deux longs métrages guérilla “Enfants du soleil” en 2019 et “Microbe” en 2023 en post production.

La démocratisation du cinéma et surtout sa diffusion massive sur Youtube va donner des idées à d’autres projets marseillais. Imaginée en prison, “Marsiglia” (2018) web série dramatique de Marcantonio Vinciguerra et Anthony Lopez (2 saisons de 6 épisodes) touche près de 5 millions de vues. Un pilote de long métrage est déjà tourné.

“Sous écrous (2020) imaginée par Ichem Boogy et Arriles Amrani produit par Hyper Fokal, les acolytes des Segpa proposent une plongée carcérale comique et ont déjà été sollicités pour adapter leur web série en long métrage.

Marseille est devenue en moins de dix ans la capitale mondiale du cinéma guérilla.

D’autres web séries émergent de la Cité phocéenne :“Deter” de Kamel Manoff (2021), “Kamar O” de Aroun Billal (2021), “Cappuccino” d’Alexandre Laugier en 2021 produit par 13ème Art et South films, “La dernière année” de Nawir Haoussi Jones (2021) produit par Yes We Cannes et Filmo2. Cinq épisodes qui questionnent la politique fiction. Soit une bonne dizaine de web series impactantes faites par des auteurs et réalisateurs marseillais. Grosse tchatche, embrouilles armées, amitiés et joie de vivre donnent à Marseille de nouvelles couleurs et façonnent une production indépendante riche et variée. Le cinéma guérilla est le prolongement du rap indépendant, sa continuité visuelle dans une liberté totale. Courts métrages, web séries, longs métrages produits à la marge et loin des codes de la capitale amènent des nouveaux visages, des nouvelles histoires.

Les réalisateurs et auteurs marseillais sont pour la plupart autodidactes et se sont formés sur le tas avec des clips, des webs séries et courts métrages fauchés. L’arrivée de l’école de cinéma gratuite et publique Cinéfabrique dont la première promo marseillaise a été encadrée par le réalisateur Nawir Haoussi Jones va apporter au fil des années des compétences techniques à des élèves sans diplôme.

Ce que cherche à transmettre également l’Académie Moovida, branche cinéma de l’association Ph’art et Balises, portée par sa nouvelle directrice Yasmina Er Rafass qui, depuis trois ans, propose des formations d’acteurs (théâtre et cinéma) à de nombreux jeunes des quartiers populaires marseillais et des ateliers d’écriture collective qui ont debouché sur trois courts métrages de fiction encadrés par les cinéastes de long métrage (Pascal Tessaud “Brooklyn”, Etienne Constantinesco “Dernier Soleil” et Didier Daarwin “Mastemah” ):

Les courts métrages produits par l’association Ph’art et Balises développés dans ces ateliers d’écriture ont donné “Merlich Merlich” réalisé par Hannil Ghilas (2021) Grand Prix à l’Urban Film Festival de Paris, “le Trésor” réalisé par Kahina Benakli (2022) et “Incredible” réalisé par Sonia Hardoub et Sajjad Simon-Jean (2023) qui vont suivre la vague.

https://www.facebook.com/phartetbalises/

Ailleurs, le collectif Cinémabrut, fondé en 2006, propose des projections depuis quelques temps à Marseille de films autoproduits (courts métrages, documentaires, longs métrages) notamment au cinéma Vidéodrome 2. Films militants, Films d’Art, expérimentaux, protéiformes, ce collectif dynamique réunit des passionnés de cinéma en centre ville de Marseille et organise ainsi le festival Cinémabrut, La 15ème édition de la grande fête du cinéma autoproduit.

https://www.facebook.com/events/604522961124956/?ref=newsfeed&locale=fr_FR

Loin de tout académisme centralisé, des voix dissonantes, libres, bricoleuses et inspirées fabriquent des films qui s’affranchissent du mur de l’argent et de l’invisibilité médiatique pour remettre l’artistique et la liberté de création au centre du dispositif. 

La Nouvelle vague marseillaise prend aujourd’hui définitivement son envol.

Le Busk magazine sort son calendrier mural Happy Street Year

Happy Street Year calendrier busk magazine

Le Busk magazine spécialisé dans la culture urbaine de l’Hérault vient de sortir son calendrier mural 2016 : Happy Street Year !

Happy Street Year est un calendrier de 28 pages au format A5 paysage (A4 portrait lorsqu’il est ouvert) qui suit les rues montpelliéraines, le canal du Verdanson, flâne du côté de Sète et promet quelques surprises.

Pour chaque mois, une photo pleine page et un descriptif de l’artiste correspondant. Graffeurs, collagistes, street artists en tous genres ne manquent pas dans la région
(Smole, Zest ou encore Mr. BMX, pour ne citer qu’eux…).

Busk a sélectionné ses meilleures photos et tout ce beau monde pour enrichir ce premier calendrier dédié au street art héraultais.

Disponible à la vente sur le site de Busk-magazine.com : 10 € l’unité (hors frais de port)

Pour acheter le calendrier : http://busk-magazine.com/acheter-calendrier/

Psyckoze & L.A Leblay en exposition à l’espace Oppidum à partir du 7 janvier

psychose oppidum expo light painting

Le graffeur Psyckoze & le photographe L.A Leblay en exposition à l’espace Oppidum, du 7 janvier au 19 janvier 2015.

Cette exposition c’est une rencontre entre deux explorateurs urbains, entre deux générations, entre un plasticien protéiforme et un photographe.

Tout commence par une série de photographies du personnage de Psyckoze en light-painting, réalisées en direct dans les catacombes, terrain de jeu commun des deux artistes.

Les deux artistes instaurent un dialogue artistique sur la couleur, le cadrage et le mouvement. Louis-Adrien Leblay interprète l’oeuvre picturale de Psyckoze, saisissant la spontanéité et la capacité du plasticien à investir l’espace urbain. Les images, conçues ensemble, utilisent les différents registres de la photographie. Les expéditions dans les friches industrielles empruntent à la technique du reportage, fixant une action instantanée et éphémère. Les light-paintings sont pensées comme des photos d’art dans lesquelles la lumière et la couleur sont utilisées comme la palette du peintre. Les photos en studio sont traitées comme des séries de mode, projetant différentes matières picturales sur des mannequins allant jusqu’au body painting.

Cet échange fait naître un dialogue autour des médiums. Psyckoze s’approprie les images du photographe pour les transformer. Il intervient directement sur les tirages, jouant avec les supports de la photographie et les matières de la peinture. Par ailleurs, il compose une oeuvre monumentale sur toile (3mx6m) à partir d’un travail photographique réalisé ensemble dans les catacombes.

Conçue comme une expérimentation, cette collaboration inédite fait aujourd’hui l’objet d’une exposition autoproduite, accueillie par l’Espace Oppidum, dans le quartier du haut-Marais. A partir des déambulations du personnage du peintre dans des décors urbains magnifiés par le photographe, les deux artistes invitent le public à partager un processus de création. Le savoir-faire et la fraicheur du photographe répondent à l’énergie et la maturité du plasticien dans un jeu permanent pour produire des oeuvres innovantes et résolument contemporaines.

HIGHLIGHT :
Du 7 au 17 Janvier 2016
Espace Oppidum, 30, rue de Picardie 75003 PARIS

Hommage au street artiste Zoo Project grâce à un financement participatif

Zoo project hommage ulule

Au printemps 2018 sera organisé un vaste hommage au street artiste Zoo Project décédé à Détroit en juillet 2013.

Cet hommage s’articulera autour de trois axes :

  1. Edition de 8 ouvrages sur le travail de Zoo Project
  2. Sortie en salle du film C’est assez bien d’être fou
  3. Expositions / Installations

Afin de pouvoir tout pouvoir faire, un financement participatif à été mis en place sur la plateforme ulule : https://fr.ulule.com/zoo-project-hommage/

Au lieu de réécrire ce qui à déjà été fait, voilà comment ceux qui travaillent dessus en parle : « Edition de 8 ouvrages sur le travail de Zoo Project : fac-similés de carnets, livres de photos, carnet de croquis, projets abandonnés…
Installations / expositions « Potemkine ». Adaptation de l’installation réalisée en 2010 par Zoo Project à Odessa, dans différents lieux publics (pour le moment les lieux envisagés sont les escaliers de la gare St Charles de Marseille et le « 104 » à Paris).

Sortie nationale au cinéma du film C’est assez bien d’être fou. L’idée étant de fédérer autour de chaque lieux de projection plusieurs associations aux thématiques proches (street art, voyage, Russie…), mais également les écoles d’art, lycées, collèges… pour accompagner le film et animer des séances.

Une version jeune public du film, accompagnée d’un dossier pédagogique invitera à réaliser certaines séquences du film.

Et bien d’autres événements sur lesquelles nous sommes en train de travailler grâce à la participation toujours plus nombreuses des personnes intégrant le projet.

Parce que nous comptons être en cohérence avec la démarche de Bilal, et parce que nous y souscrivons, tous les événements seront conçus et réalisés en totale indépendance. Les expositions se feront dans l’espace public.

Le projet d’édition (8000 livres en tout) ne sera pas vendu, mais offert aux organismes de consultations publics (médiathèques, CDI…), le film sera auto-distribué…

Depuis près d’un an que nous travaillons à cet hommage, tous bénévolement, l’enthousiasme ne faiblit pas, mais nos ressources oui. Nous sommes dans la nécessité de réunir rapidement des financements complémentaires. »

Donc n’hésitez pas, participez : https://fr.ulule.com/zoo-project-hommage/

 

LE GARAGE accueille le célèbre collectif parisien 9ème CONCEPT avec son exposition SEMIOLOGIE

L’exposition collective intitulée « SÉMIOLOGIE », sous le commissariat du 9e Concept, réunit 14 artistes autour de l’étude des écritures individuelles et collectives.

Chaque artiste est invité à explorer sa sémiologie graphique pour en extraire son propre champ lexical. L’objectif de cette réflexion commune est d’établir une correspondance entre les artistes en utilisant un langage universel.

L’exposition est née d’une réflexion partagée et d’un désir commun de prendre le temps de décrypter et d’analyser le processus de composition de chaque artiste. Il s’agit d’un retour aux racines de la création par l’écriture et le geste initial.


Différentes périodes de production ont été définies, incluant des ateliers individuels et une résidence collective dans le lieu d’exposition Layup.

Afin d’assurer une unité dans la création, une palette de couleurs commune a été spécifiée, caractérisée par des tons naturels allant de l’ocre rouge au beige clair, soulignés par la puissance et la profondeur du noir.

Les moments d’échanges entre les artistes lors de la résidence sont des moments privilégiés qui permettent à chacun d’avoir une vision plus globale de son travail en dehors de son atelier.

Les médiums présentés sont variés, comprenant des dessins, des installations collectives, des peintures murales, des vidéos et des photographies.

L’exposition « SÉMIOLOGIE » présente à la fois des œuvres individuelles et des œuvres collectives réalisées à plusieurs mains. Le mélange des styles, des traits et des gestes confère aux œuvres une richesse narrative à travers un dialogue inédit.

Tout au long du mois de juin, les visiteurs pourront découvrir les œuvres des artistes :

Stéphane Carricondo : Lié à un processus créatif qu’il cherche libre et spontané, son travail fait écho aux formes puissantes des arts premiers dans sa définition la plus large.

Ned Nedellec : Les origines bretonnes de Ned ont forgé son trait qui évolue sans cesse. Ainsi, les motifs entrelacés abondent, déclinés en volutes, spirales, ou labyrinthes complexes. La ligne directrice de Ned, l’essence même de son trait, est une ligne tribale. Liée à ses origines bretonnes et à l’art celtique.

Jerk45 : À travers un univers fantasmagorique, coloré et foisonnant, Jerk nous conduit dans les tréfonds de son imaginaire, où il réussit à y conjuguer – par des outils et un style classiques – tout l’esprit caustique de ses années punk, son enthousiasme ému pour les seventies et les fêlures de l’enfance

TJul : Son travail se définit principalement par le dessin. Ses axes d’expression sont souvent liés au « clash » entre la beauté de la nature, et paradoxalement l’esthétique possible des créations humaines, notamment l’architecture ou encore la pop culture.

Romain Froquet : Artiste autodidacte, il exprime son talent au travers d’un travail fondé sur la répétition de la ligne et finit par développer son propre langage pictural. Sa fascination pour la ligne courbée et son mouvement nous fait divaguer entre l’environnement urbain, la matière brute et les origines ethniques.

Olivia de Bona : Cette artiste développe un lexique poétique fait d’images qui marient son imaginaire personnel à l’imagerie collective. C’est dans la récurrence thématique et la présentation sérielle (la nature, l’animal, le rêve, le nu, la femme, le poil) qu’elle s’attache plus fortement à l’aspect narratif de son travail, touchant ainsi au conte et à l’intime.

Jules Hidrot : Son inspiration vient au fil de ses déambulations urbaines. Il aime capturer des éléments du réel qui échappent souvent à notre regard. Il s’approprie la ville par fragments et il joue avec les pertes de repères visuels pour créer de nouveaux espaces.

Théo Lopez : Inspiré d’abord par des influences tribales et spirituelles, Théo Lopez bascule aujourd’hui dans l’abstrait. Créant des œuvres chargées de motifs et d’effets d’optiques à ses débuts, sa recherche est aujourd’hui guidée par un besoin de revenir aux fondements, à l’essence même de sa ligne.

Alexandre d’Alessia : Après avoir évolué au sein du collectif 9e Concept pendant 10 ans, jonglant entre peinture, performance, illustration et muralisme, Alexandre a voulu transposer cette expérience dans la discipline du tatouage.

Mathieu Dagorn : Il développe une œuvre à mi-chemin entre abstraction et figuration, composée de motifs qui se révèlent en ombres et lumières. Depuis quelques années, l’artiste poursuit ses recherches en volume et en peinture, où les lignes se croisent, s’entremêlent et
tourbillonnent dans un mouvement perpétuel.

Gilbert Petit : Cet artiste plasticien puise dans les cultures populaires ses inspirations, parfois formelles ou conceptuelles. Son travail à la croisée de «genres» artistiques pluriels, repose sur la narration, l’abstraction ou encore la figuration, et est livré au travers d’oeuvres picturales ou d’installations.

LX.One : Issu de la scène graffiti, les œuvres in situ de Lx.One respectent les grandes règles de l’installation. Jouer sur les perspectives, les lignes de fuite, les codes visuels et la perception devient le moyen ultime d’agencer une forme de poésie visuelle, abstraite et purement graphique.

Mites : Son travail est axé sur le lettrage, la structure et le dynamisme de la lettre. Il recherche la déformation, tout en conservant la lisibilité. Son style a évolué au gré des voyages, des rencontres et de ses participations à différents événements nationaux et internationaux.

Cristobal Diaz : Passionné par l’audiovisuel et le cinéma, Cristo réalise des court-métrages et des films, notamment autour de la création artistique et des artistes de l’art urbain et contemporain. Il entame en 2015 un travail archivistique autour du graffiti en concevant la GraffBox, un dispositif de prise de vue singulier lui permettant de capter le geste et le processus de création. Cristo dresse un inventaire inédit, pour témoigner de la diversité prolifique du graffiti et du street art.

LES RENDEZ-VOUS AUTOUR DE L’EXPO :

Les atelier graffiti : L’équipe de médiation et d’animation du GARAGE propose des ateliers ouverts à tous afin de
s’initier au tag et au graff. Tous les samedis et dimanches (sauf les 17 et 18 juin) de 15h à 16h15 et de 16h30 à 17h45.

L’atelier sérigraphie : Un atelier d’initiation à la sérigraphie animé par l’atelier Cosycan. Les samedi 17 et dimanche 18 juin de 15h à 16h15 et de 16h30 à 17h45.

Les visites guidées : Tout au long de l’’exposition, LE GARAGE propose des visites guidées accompagnées d’un médiateur culturel.
Tous les samedis et dimanches à 13h45 et à 18h00.

Le Vélo Graff Tour : Rendez-vous pour une balade en vélo à la découverte des façades de Graff de Toulouse, suivie de la visite de l’exposition Sémiologie au GARAGE avec un médiateur, et d’un déjeuner sur place au Food Truck. Départ du GARAGE avec son propre matériel (vélo, casque…). Les samedis 10 juin et 24 juin de 10h à 14h à 9h45 – rendez-vous au GARAGE à 9h45.

La fête de la musique : À l’occasion de la fête de la musique, deux DJ sets sont programmés tout au long de la soirée : DJ
EKIZ et KLEYZ. Le mercredi 21 juin à partir de 19h.

La projection du court métrage de 9è CONCEPT : LE GARAGE propose à l’occasion de chaque exposition, un rendez-vous autour d’une projection permettant d’explorer un thème précis avec le public. La projection du court métrage 9è CONCEPT sera suivie d’une table ronde avec des artistes du mouvement, d’une présentation et d’une séance de dédicace de leur livre. Le jeudi 29 juin, 2 séances à 19h et à 21h.

Informations, réservations et tarifs :
www.expolayup.com

LE GARAGE
4, allées Charles de Fitte
31 300 Toulouse
Ouvert du mardi au vendredi de 17h30 à 23h
Le samedi de 11h à 23h
et le dimanche de 11h à 18h.
Entrée : 2€
Gratuit pour les -12 ans
Pass illimité : 15€ (du 14 avril au 30 juillet)
Infos, programme et billetterie :
www.expolayup.com

Exposition du graffeur Nebay à la Galerie 42b à partir du 14 avril

expo graffeur nebay 42b
expo graffeur nebay 42b

Du 14 au 16 avril, le graffeur parisien NEBAY exposera à la Galerie 42b.

Connu pour son style lettré, ses jets de couleurs, ses harmonies tumultueuses. Enfant du Graffiti historique et parisien, artiste investi de son art et son profond respect à ses paires (qu’ils soient de son mouvement ou inscrits dans l’histoire de l’art moderne ou contemporain) Nebay offre ici une lecture aboutie de chacun des éléments maitres de son style.

Sans jamais se perdre, laissant à l’œil expert déjouer ses influences ; il se fait tour à tour précurseur, figuratif, abstrait, « codeîfique » et prolifique.

Engagé sur une voie singulière, Nebay se réapproprie son espace et s’accapare le temps. Il y forge sa matière, y analyse chacun de ses traits. Marie forme aux fonds, couleurs aux symboles, lettres aux nombres.

Et alors qu’elle est le fruit d’une année entière de recherches et de travail dans une atmosphère particulière et nouvelle pour Nebay, l’exposition « BIG BANG » s’offre en véritable révolution dans la carrière de l’artiste.  

invit Nebay mail
invit Nebay mail
Avec BIG BANG, sa toute nouvelle exposition personnelle, le graffeur parisien Nebay illustre l’idée qu’il se fait du Big Bang.
En 26 oeuvres sur toile, regroupées en 4 séries (Combustion, Atomes, Formules et Réflexions), l’artiste décrit l’origine et l’évolution de l’univers, à l’aide des techniques propres au graffiti qui lui sont si chères : saturation, freestyle, calligraphie et encodage.
Plus qu’une exposition, ces 4 séries de toiles forment une histoire, un parcours dans l’espace et le temps, fruit d’une année entière de recherche et de travail
Véritable révolution dans sa carrière, Nebay s’est en effet livré à une profonde introspection sur son riche parcours, sur plus de 25 ans de graffiti, en rue ou en galerie, en France comme à l’étranger.
Source : Communiqué de presse
mail4 Nebay
Horaires d’ouverture de la Galerie 42b / 68 rue Léon Frot, Paris 11ème / Exposition NEBAY_BIG BANG
Lien fb de l’expo : https://www.facebook.com/events/566260473537060/
 
Vernissage ouvert au public, JEUDI 14 AVRIL, de 18h à 22h
VENDREDI 15 & SAMEDI 16 AVRIL de 13h à 19h sans interruption.

MARCO BATTAGLINI ET LA MACHINE A MELANGER LE TEMPS

marco battaglini

MARCO BATTAGLINI ET LA MACHINE A MELANGER LE TEMPS

 

Artiste d’origine italienne, basé à San Jose au Costa Rica, MARCO BATTAGLINI mélange les styles et les époques.

Son travail consiste à faire rencontrer des époques comme les peintures classiques de la Renaissance avec des graffitis, du street art ou des peintures de la culture pop.

Le contraste est bien visible, mais le travail de l’artiste permet à ces générations différentes de bien s’accorder.

[FAGP id=5211]

 

Site de l’artiste MARCO BATTAGLINI : http://www.marcobattaglini.com/

Page FB de l’artiste MARCO BATTAGLINI : https://www.facebook.com/battaglini.art

 

Retrouvez ces informations sur la page Facebook du site CULTURES URBAINES .FR

Le Festival 10ème Art à Aurillac du 27 mai au 5 juin

aurillac street art

Du 27 mai au 5 juin aura lieu le Festival 10ème Art, organisé par Session Libre, à Aurillac, où on pourra admirer les différents univers du street art…mais pas que.

Le coeur du festival résidera dans la création de fresques murales et d’installations qui seront réalisées par les artistes officiels en centre-ville et en périphérie d’Aurillac.

Street Art Festival – Aurillac – 27 mai – 5 juin

La programmation complète et la carte du festival sur : www.10eme-art-festival.com

aurillac street art

Live Painting (27 mai – 5 juin) 

Artistes Officiels : astro ODV // Combo Culture Kidnapper // GoddoG // Sismikazot // Butch WoodMaker // Franck Pellegrino // Mast Cora // Veenom // Iggy

Artistes Invités : Adec // Brokovich // Bault // Emilie Vasset // Epis One // Pablito Zago // Pierre Chazoule // Péhunka Family // supocaos // Collectif Aurillacois

Exposition Johan Desma & Monsieur Zéro

Cette exposition est l’union entre un photographe et un graffeur. Ils se sont rencontrés grâce à leur intérêt pour les lieux abandonnés et ont eu l’envie de créer un projet commun. Le concept est d’opposer la mélancolie et la détention caractérisées par des photographies en noir et blanc, à la gaieté et l’évasion illustrées par des peintures de visuels colorés.

Du 27 mai au 30 juin chez Marcel et Maurice (7 rue Pasteur)

Vernissage Exposition Johan Desma & Monsieur Zero – Festival 10ème Art le vendredi 27 mai dès 18h30
DJ Set Ibiza Death Monkeys à partir de 19h30

Projection « SKY’S THE LIMIT » & Conférence

Dans le cadre du festival, le réalisateur Jérôme Thomas viendra présenter son documentaire « Sky’s The Limit, Les Peintres de l’Extrême » lors d’une projection au cinéma d’Aurillac. Suite à cette séance, une conférence sur « l’Histoire du Street Art » sera animée par Marianne Bel et Jérôme Thomas, spécialistes des cultures urbaines et du street art.


Jeudi 2 juin – Cinéma Le Cristal – Aurillac – 20h45 – Tarif : 5,50€

Interview de Jérôme Thomas

CONCERTS


Samedi 4 juin – Impasse Jules Ferry – 20h30 – Tarif : 5€

Ateliers & Animations

Mercredi 1er juin : Initiations gratuites au graffiti avec Iggy & Pub
13h30 – 19h sur le parvis du Centre Pierre Mendès France

Jeudi 2 juin – 14h : Projection, pour les groupes scolaires, du documentaire « Sky’s The Limit » au Cinéma Le Cristal suivie de démonstrations des techniques graffiti et sérigraphie.

Samedi 4 juin : Initiations gratuites au graffiti avec Iggy & Pub
14h – 17h au Jardin des Carmes

« Jam Sessions » avec les danseurs de La Manufacture :
Jeudi 2, vendredi 3 et samedi 4 juin au Jardin des Carmes / Centre Pierre Mendès France (18h) et dimanche 5 juin à La Montade.

VERNISSAGES

Johan Desma & M.Zero // Vendredi 27 mai – 18h30 // Marcel et Maurice
Goddog // Mercredi 1er juin – 18h // Bd de Verdun (La Montade)
Astro // Vendredi 3 juin – 19h // Gymnase Marie Marvingt (Peyrolles)
Combo // Samedi 4 juin – 20h // Parking Jules Ferry
Sismikazot // Dimanche 5 juin – 11h // La Montade

SESSION LIBRE :

Depuis sa création en 1999, Session Libre oeuvre pour le développement des cultures urbaines (skate, BMX, street art, roller…) en Auvergne et à travers la France. L’association est gestionnaire de l’Épicentre, skatepark et espace de cultures urbaines, réalisée par la CABA et mis à disposition de Session Libre.

Partenaires

Ministère de la Culture et de la Communication // CABA (officiel) // Mairie d’Aurillac // Conseil Régional Auvergne // DDCSPP // ERDF // Crédit Agricole Centre France // Logisens – Office Public de l’Habitat du Cantal // E.Leclerc Aurillac // Taylux // Les 3 Caves // Loxam // AG Music // SNCF // Molotow™ // Cinéma Le Cristal – Aurillac // La Manufacture Aurillac // Agence Louise // ROMK // Le Roquet // Le Cayrolais // Crèmerie Leroux // Jacker // Street Tease Magazine // Cultures Urbaines.fr // Carnet De Route // Marcel et Maurice

 

Collaboration entre le graffeur Jonone et la marque LG

lg jonone enceinte graffiti
lg jonone enceinte graffiti

Pour la sortie de ses dernières enceintes bluetooth portable, la marque LG s’est associé au graffeur Jonone pour les customiser.

C’est lors de la soirée du 14 juin dernier, au nouveau centre culture Hip Hop de la Canopée des Halles que LG est venu présenter ces 3 enceintes.

La Art5 series à été créée via trois gras originaux de Jonone.

« Master Blaster », modèle monochrome noir sur enceinte blanche qui représente la street culture New-Yorkaise des années 80.

lg jonone graffiti

http://www.lg.com/fr/audio/lg-ART51-enceinte-portable-bluetooth-by-jonone

« Color Waves », version couleur sur enceinte blanche qui représente l’émotion, l’énergie et fait référence à l’importante place de la musique dans le travail de l’artiste

lg jonone graffiti

http://www.lg.com/fr/audio/lg-ART52-enceinte-portable-bluetooth-by-jonone

« Open Your Eyes », version couleur sur enceinte noire qui symbolise nos vies rythmées par la musique et les couleurs, sources d’inspiration sans limite.

lg jonone graffiti

http://www.lg.com/fr/audio/lg-ART53-enceinte-portable-bluetooth-by-jonone

Les fonctionnalités de l’enceinte n’ont pas été modifiées :

Radiateur passif qui permet de créer des basses très puissantes.

Une batterie avec ses 15 heures d’autonomie, un rechargement via un câble Micro USB standard

Un mode Multipoint où vous pouvez partager vos playlists en connectant deux périphériques en Bluetooth.

Vous pouvez aussi « doubler » la puissance si vous synchronisez une deuxième enceinte via le mode Dual Play.

Le TV Sound Sync permet enfin de synchroniser votre tv ou votre vidéoprojecteur LG compatible en Bluetooth à votre enceinte.

Exposition – Cannibal Is Me – par Cannibal Letters à partir du 24 novembre à la Galerie Ground Effect

cannibal-is-me
cannibal-is-me

 Du 24 Novembre au 3 Décembre aura lieu l’exposition du graffeur Cannibal Letters – Cannibal Is Me – dans la Galerie Ground Effect.

Originaire de Paris, Cannibal Letters a fait ses armes depuis 1999 sous plusieurs pseudonymes et dans différents crews avant de s’affirmer en 2010 sous son nom actuel.

Au centre de son œuvre se trouve la typographie, sa principale source d’inspiration. Par le biais de son travail, il permet à l’alphabet et la lettre en tant que telle de s’élever au premier plan en devenant sujet principal.

Chez Cannibal Letters, la typographie se mange à toutes les sauces et se consomme sans modération.

Du dessin, de la toile, du custom, des sérigraphies, de la peinture, du rottring, de la bombe, du graff et même de la scénographie.

Source CP

cannibal-is-me

 

VERNISSAGE : Jeudi 24 novembre 18h – 22h

OUVERTURE DU LIEU AU PUBLIC À PARTIR DU 24 NOVEMBRE –

Chaque Jeudi, Vendredi, Samedi

18h – 22h