Interview du rappeur Stelio avant le Just Lyrics au Downtown café

Présentation de STELIO, sa vision du rap et son événement JUST LYRICS : session rap a cappella + Open mic, le 16 mars prochain au Downtown café.

Peux-tu te présenter en quelques lignes ?

STELIO, 32 ans, rappeur depuis environ 20 ans… J’ai grandi dans la région de Dijon. J’évolue en région parisienne depuis maintenant 9 ans.

En matière de disques j’ai sorti 3 projets : une mixtape, une nette-tape rétrospective de mes 1ers titres (Poussière d’or 2009) et un Ep 12 titres « le choix d’une vie » en 2010. J’anime en parallèle des ateliers d’écriture et d’initiation au rap.

J’ai également organisé près d’une centaine d’événements au cours des 15 dernières années. Dans tout ce que je fais, j’essaie de mettre en valeur la facette du mouvement qui me parle : le rap conscient ou dit « à texte ».

Just lyrics stelio rap mc
Just lyrics stelio rap mc

Peux-tu nous parler de ton projet : le concept Open Mic + A CAPPELLA.

Just Lyrics c’est l’un de mes événements réguliers. La prochaine date est ce mercredi 16 mars a 20h au Downtown Café : 46 rue Jean Pierre Timbaud (métro Oberkampf).

Le concept est simple : que du rap à CAPPELLA !! Lors de ces sessions, aucun mc ne rappe sur une instru. Le but est justement de mettre en valeur les textes et les mots.

J’ai noté que pendant les lives, certains textes et/ou mots n’étaient pas bien compris du public car la musique et le rythme de celle-ci obligent le MC à enchaîner son texte en allant plus vite. L’auditeur peut alors rater des mots, ce qui entraîne une mauvaise compréhension du texte en général alors qu’en a cappella, tu es libre !

Tu peux plus facilement gérer ton rythme : faire de pauses, ralentir, accélérer, mettre le ton, jouer avec les silences etc.. En bref il n’y a que toi et ton texte ! C’est se défaire un peu d’un cadre pour moi. Certains textes passent beaucoup mieux sans la musique, on retrouve le véritable impact des mots.

Aussi, il faut noter qu’il y a certains styles de rap qui passent très mal sans la musique ! « Un bon mc doit être capable de s’en sortir sans sa musique, si ton flow est rythmé et que tes paroles ont du sens, ça le fera ! »

Le public peut alors découvrir de nouveaux talents émergents et même redécouvrir des MCs confirmés sous un nouveau jour !

« Un bon mc doit être capable de s’en sortir sans sa musique, si ton flow est rythmé et que tes paroles ont du sens, ça le fera ! »

Qui peut participer ? Comment ?

J’essaye à chaque fois de présenter une sélection de 3 mc’s qui, selon moi, vont bien se prêter à l’exercice. En complément, la formule open mic est proposée : chacun peut venir s’essayer au micro librement et sans jugement ! Il suffit de s’inscrire sur place le soir de l’événement.

Quels sont tes autres projets à venir ?

Le plus proche c’est le concert Réflexion Capitale session 50 ! On devrait publier la date d’ici quelques jours.

C’est un événement qu’on a mis en place à plusieurs il y a quelques années et qui vient de reprendre !

Je l’organise avec Nasme. On présente une dizaine de groupes sur scène avec en plus quelques Open mic. Dj Kwan et Dj Twoda assurent les mix. Ça se passe tous les 2 mois à la Bellevilloise dans le 20ème.

Concernant les disques, je travaille déjà depuis un moment sur 2 projets solos. L’un d’eux devrait voir le jour assez rapidement ! Je n’aime pas trop m’avancer sur ce qui est en cours mais j’ai encore beaucoup de choses à dire!

Je travaille aussi sur une grosse compilation avec Eben des 2Bal 2Neg, c’est en plein développement.

Les difficultés rencontrées en général ?

Les mêmes que les autres. Lorsqu’on est indépendant, on a du mal à diffuser notre travail. On a moins de budget que les labels ou autres et donc on est beaucoup moins exposés.

Au niveau d’événements, toutes les salles ne sont pas ouvertes à la culture Hip-Hop. Ça a été un problème à un moment donné mais la persévérance a pris le dessus.

Quelles sont tes inspirations/influences ?

J’ai écouté les classiques du rap américain des 90’ comme beaucoup (Nas, Krs oe, Wu Tang, Heltah Skeltah, Mobb Deep, Groupe Home…) mais je me suis surtout arrêté sur le rap français (NTM, Busta Flex, Casey, l rumeur, Sages Poètes de la rue, Arsenik, Al, Scred Conn xion, Lunatic, 2 bal 2 neg, Seul 2 seu.. ).

Je pourrais en citer des centaines ! Certains m’ont touché plus que d’autres, mais à une époque je voulais écouter absolument tout ce qui se faisait, c’était un peu comme si j’avais le besoin d’étudier tout ça…

Vers 14 ans j’ai participé à un atelier d’écriture que donnait AL, l’un des rares mc de Dijon à l’époque.

Je pense que c’est à ce moment-là que je me suis dirigé vers le rap à texte. J’ai reçu des conseils qui m’ont éveillé à l’importance du discours et aux poids des mots.

Que penses-tu de la scène rap française actuelle ?

Ce serait trop facile de dire que ça part en cacahuète et que ce n’est plus ce que c’était. Ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui cette scène est pleine de diversité. Le mouvement s’est démocratisé. Aujourd’hui c’est accessible à tous et il en faut probablement pour tout le monde. Dans la globalité on a perdu en fond ça, c’est clair. Mais il y a plusieurs courants, plusieurs styles de rap au final. Ça évolue de tous les côtés.

Personnellement j’ai du mal avec le format auto-tune et trap. Je trouve qu’on rentre dans une uniformité qui me gêne un peu. Ou alors c’est un style que je ne comprends pas ! Je trouve que souvent on perd en fond et en vocabulaire c’est assez dommage.

Techniquement et musicalement les mecs tentent des trucs et ça, c’est positif ! On ne peut pas non plus tourner en rond sur les mêmes instrus pendant 20 ans.

Pour ma part, j’arrive quand même à trouver ce qu’il me faut dans mon créneau « nostalgique ».

Il y a de jeunes qui arrivent avec ce côté à l’ancienne au niveau musical et ça me parle beaucoup. Des gens comme Demi-Portion, Vin’s de Montpelier ou Nedoua par exemple. J’aime aussi Nekfeu, Alpha wan, Deen burigo et leurs équipes. Ces gens-là sont dans le message, ça me parle …

Quelles sont les sorties d’album récentes qui t’ont marquées ?

Et bien récemment j’ai bloqué sur l’album de AL, c’est très bien écrit et musicalement ça me parle aussi. Il a une bonne analyse des choses et un cynisme qui m’intéresse énormément.

Brav de Din Records vient de sortir son album il y a quelques jours. Je ne l’ai pas encore écouté en entier mais les extraits sont vraiment parlants. Son projet de l’année dernière m’avait déjà assez interpellé. La direction qu’il a prise me paraît inédite.

Nakk, que j’estime beaucoup, a sorti également son projet ces jours-ci. Un très bon niveau technique comme à son habitude et des thèmes captivant ! Un mc qui mérite beaucoup plus de reconnaissance à mon goût.

Je tiens à préciser que je suis quand même en retard, il faut que j’écoute aussi les projets de Kohndo et Jazzy Bazz qui me paraissent aussi correspondre à ce que je recherche.

Qu’est ce qui définit pour toi un bon MC / les valeurs importantes ?

À mon sens c’est d’abord le message. C’est plus important que le reste. Je pense que c’est une chance de pouvoir s’exprimer à travers un micro et d’avoir potentiellement l’attention des gens. C’est un truc qu’il ne faut pas négliger.

Il y a deux critères fondamentaux : la forme (technique) et le fond (texte et messages). Je ne pourrais pas écouter un mc qui aurait un bon message mais qui ne rapperait pas dans les temps par exemple..

Être MC pour moi c’est ça ! Savoir allier le message et la forme et ainsi transporter les gens dans ton délire

Ton coup de cœur du moment ?

Mes enfants !

Ton coup de gueule ?

Mon voisin ! (Pas besoin de chercher loin pour aimer… Ni pour gueuler d’ailleurs !! )

Un mot à rajouter ?

Merci !

Crédits photos : Arnooo!

Deuz nous explique son parcours depuis le graffiti (Interview)

Deuz nous explique son parcours depuis le graffiti (Interview)

Comment tu es tombé dans le graff ?
DEUZ : J’ai toujours été bluffé par la virtuosité et le talent des graffeurs. Dès l’adolescence, au milieu des années 90 et alors que j’entamais des études d’arts appliqués, on a monté un crew avec ma bande de potes (EXKUZ, MANIAK,13 AJT) …. le FPC crew, on s’est mis à peindre de manière très maladroite pour faire comme les grands noms du graff. Il n’y avait rien de bien sérieux mais ce qui était important c’était de partager de bons moments. Pour ma part cela m’a permis de développer une identité graphique en tant qu’artiste car à cette époque je m’inspirais beaucoup de la culture graffiti et de ses codes.

Dans la pénombre
DEUZ- Dans la pénombre

A quand la 1ère performance dans la rue ?
DEUZ : On ne peut pas parler de performance, vu la piètre qualité de nos pièces à l’époque mais nos premiers graff datent de 1996.

DEUZ- KRS-ONE
DEUZ- KRS-ONE

 Un artiste, une personne qui t’a inspiré ?
DEUZ : Je ne peux pas en citer qu’un, c’est impossible.
Sur Marseille, il y avait un crew terrible, les 313, chaque pièce était une explosion rétinienne, il y avait aussi le travail de LOOPING qui me retournait le cerveau. Sur Aix, j’étais très impressionné par le travail de DIRE et ACUZ. Comment ne pas citer les graffeurs parisiens incontournables comme Mode 2, Noe 2, Numéro 6 …
Ce sont tous ces artistes qui m’ont donné envie de graffer à l’époque.
De plus, différents domaines ont été des sources d’inspiration pour moi comme la BD avec Franquin, Bilal ou encore Maëster mais aussi la peinture avec des artistes comme Egon Shiele, Eugène Delacroix ou Picasso.

DEUZ - Sket-ka
DEUZ – Sket-ka

 

AUJOURD’HUI

Tu arrives à bien combiner ton « travail » de professeur d’art et ta passion ?
DEUZ : Mon travail de professeur d’arts appliqués est une passion, une passion qui s’enrichit avec la pratique de la peinture ou du dessin et inversement. C’est une chance immense que de pouvoir exercer un métier passionnant et en plus de développer une carrière artistique en parallèle. Dans ce genre de situation, il n’est pas très difficile de combiner et d’alterner entre ces deux passions, je dirais même que c’est épanouissant.

DEUZ - Un bon son brut
DEUZ – Un bon son brut

La technique que tu préfères ?
DEUZ : Aujourd’hui, je ne me considère pas comme un graffeur, même si j’aime parfois utiliser la bombe et peindre sur des murs, on ne peut raisonnablement pas appeler cela du graff … le graffiti c’est une prise de risque, c’est transgresser les interdits, c’est un état d’esprit … j’ai trop de respect pour ceux qui pratiquent cette activité pour me considérer comme un graffeur.
Mon domaine c’est la peinture et le dessin, à ce titre, j’affectionne tout particulièrement la technique de l’aquarelle, j’utilise souvent le stylo bille et les poscas et donc les bombes aérosols.

DEUZ – Regarder plus haut

Pourquoi s’être fixé sur les portraits ?
DEUZ : Le portrait m’intéresse particulièrement car il s’adresse aux gens, il les interroge, les fascine … Un dialogue tacite s’instaure entre le spectateur et le portrait comme un miroir. Une relation qui peut se transposer entre l’artiste et l’œuvre, car c’est également fascinant pour le peintre de vouloir traduire les expressions et les sentiments d’un portrait. Pour ma part je trouve mon bonheur comme beaucoup de portraitistes dans la volonté et la tentative de retranscrire l’âme du modèle par son regard ou ses expressions, c’est bien plus important à mon sens que la ressemblance pure avec le modèle. Cette quête d’expressivité et de ressenti dans mon travail est très importante et c’est ce qui me passionne.

DEUZ- Muse
DEUZ- Muse

Comment trouves tu la scène graffiti marseillaise ?
DEUZ : Pour ce qui est de la scène vandale, elle est très active.
Pour le reste, à Marseille, Il y a beaucoup d’artiste de talent, il y a également beaucoup de graffeurs de talent, mais il n’y a que peu de moyens mis en place pour leur permettre de se développer et leur donner une place bien plus importante dans le monde culturel marseillais. C’est d’autant plus à dommage que Marseille est capitale européenne de la culture en 2013.

Le sage
DEUZ – Le sage

Et la scène graffiti française ?
DEUZ : C’est une des meilleures en Europe et dans le monde avec des artistes que l’on compte parmi les meilleurs.

DEUZ - Le savoir est une arme
DEUZ – Le savoir est une arme

 

Tu as intégré un nouveau crew ?
DEUZ : Oui, j’ai intégré le G crew de kräsh2, il y a 2 ans, où sont représentés les  différents domaines de la culture du hip hop comme le chant, la danse, le graff, les fringues

 

 Que penses-tu des actions comme « Paris Sous Les Bombes » où tu étais présent ?
DEUZ : C’était une très bonne expérience faite de rencontres artistiques, le public a répondu présent et j’en profite pour remercier Clément Duquenne et Make is Art qui en sont à l’origine.
Ce sont des actions importantes qui démocratisent la street culture mais il ne faut pas faire l’amalgame entre le graffiti et l’événement « Paris sous les bombes » qui reste un événement artistique.

DEUZ – Hip hop

 

DEMAIN

 

Quelque chose en particulier à améliorer ?
DEUZ : On évolue toujours en dessin mais ce que je recherche d’avantage c’est de progresser dans la traduction des expressions et la recherche des différents moyens pour y arriver.
Ce travail sur les portraits, je le nourris depuis près de 4 ans maintenant. Ce qui m’intéresse par dessus tout et c’est sur ce point que l’on s’améliore le plus, c’est d’utiliser des techniques différentes afin de donner des perceptions différentes, mon but est « d’offrir » des émotions. C’est cet aspect émotif et l’approche affective que je désire améliorer.
J’essaye également de travailler d’autres styles de représentation du portrait comme la caricature. Il est intéressant de changer de façon contradictoire la manière de représenter le portrait, là, les sentiments sont faussés, on joue avec les perceptions, on traduit le rire alors que le sujet est triste par exemple, c’est un pied de nez à mon approche du portrait classique et dans un sens, ça alimente ma réflexion sur le sujet.

DEUZ - Fury
DEUZ – Fury

De nouvelles techniques ou support à essayer ?
DEUZ : Je ne désespère pas d’essayer, un jour, de travailler sur palette graphique, quand je vois ce que cet outil peut donner, je deviens fou. Je suis d’une génération qui n’a pas connu cette technologie et j’ai loupé le coche.
Je voudrai aussi améliorer ma technique à la bombe qui n’est pas terrible.
Ah oui, pratiquer la peinture à l’huile, j’ai tout sous blister, il ne me reste plus qu’à travailler.
Pour le support, j’aimerai travailler sur de très grands formats, de grands murs ….

DEUZ - Joey Starr
DEUZ – Joey Starr

Un lieu où tu aimerai graffer ?
DEUZ : Une ville, New-York …
Un lieu, dans la garrigue près de chez moi, sur une citerne d’eau, au son des cigales, avec des odeurs de thym et de romarin ….

DEUZ - Hip hop 2
DEUZ – Hip hop 2

Un ou des artistes avec lesquels tu aimerais travailler ?
DEUZ : Mes enfants si ils leur vient l’envie de peindre un jour.

Né sous la même étoile
DEUZ – Né sous la même étoile

Des expos ?
DEUZ : Plusieurs : Sur Marseille, sur Aix, à Cologne et ailleurs … pour suivre les infos :
https://www.facebook.com/pages/Deuz/85743622298

DEUZ – Métis

Quelque chose à rajouter ?
DEUZ : Une dédicace à mes enfants, ça leur fera plaisir et à tous ceux qui me connaissent.
Peace

DEUZ - Le passé regardant le futur
DEUZ – Le passé regardant le futur
DEUZ - BIG
DEUZ – BIG

 

FACEBOOK : https://www.facebook.com/pages/Deuz/85743622298?fref=ts

CREW G KONCEPT : http://www.gkoncept.com/

DJ CLIF présente « RAP JURASSIC » Feat. RONSHA & G-ZON (LA MEUTE)

Clip : DJ CLIF
Clip : DJ CLIF "RAP JURASSIC" Feat. RONSHA & G-ZON (LA MEUTE)

DJ CLIF présente « RAP JURASSIC » Feat. RONSHA & G-ZON (LA MEUTE)

Site La Meute : http://lameute.com

Montreuil Le Doc par La Trempe 3ème épisode : Narvalow City Show

Montreuil Le Doc par La Trempe 3ème épisode : Narvalow City Show

Le 3ème épisode de Montreuil le doc nous emmène dans le Narvalow City Show le plus gros festival de rap indé en France.

1er épisode : Swift Guad, le narvalo

2ème épisode : Big Budha Cheez, « M. City » citizen

Le Busk magazine sort son calendrier mural Happy Street Year

Happy Street Year calendrier busk magazine

Le Busk magazine spécialisé dans la culture urbaine de l’Hérault vient de sortir son calendrier mural 2016 : Happy Street Year !

Happy Street Year est un calendrier de 28 pages au format A5 paysage (A4 portrait lorsqu’il est ouvert) qui suit les rues montpelliéraines, le canal du Verdanson, flâne du côté de Sète et promet quelques surprises.

Pour chaque mois, une photo pleine page et un descriptif de l’artiste correspondant. Graffeurs, collagistes, street artists en tous genres ne manquent pas dans la région
(Smole, Zest ou encore Mr. BMX, pour ne citer qu’eux…).

Busk a sélectionné ses meilleures photos et tout ce beau monde pour enrichir ce premier calendrier dédié au street art héraultais.

Disponible à la vente sur le site de Busk-magazine.com : 10 € l’unité (hors frais de port)

Pour acheter le calendrier : http://busk-magazine.com/acheter-calendrier/

MELODY DONCHET championne du monde de Football Freestyle (Interview)

melody donchet

MELODY DONCHET championne du monde de Football Freestyle (Interview)

 

Peux tu te présenter.
MELODY DONCHET : Je m’appelle Mélody, 24 ans, je pratique le freestyle depuis 2009, professionnelle depuis 2010

Comment es tu arrivé dans le football ?
MELODY DONCHET : J’ai commencé le foot à l’âge de 5 ans en club grâce à mon grand frère, j’ai joué jusqu’à l’âge de 18 ans

Pourquoi es tu passée au freestyle ?
MELODY DONCHET : Je suis passée au freestyle car j’ai été victime d’une rupture des ligaments croisés du genou à l’entraînement de football.
2 opérations, 3 mois en béquille, 1 an de rééducation… finit le football… alors j’ai découvert par hasard le freestyle football quelque temps après ma blessure

Quel est ton palmarès à ce jour ?
MELODY DONCHET : Vice championne du monde Prague 2011
Vice championne du monde show duo mixte Prague 2011
Vice championne du monde REDBULL Lecce Italie 2012
Championne du monde superball Prague 2013
Championne du monde REDBULL Salvador Brésil 2014

Qu’est ce que l’on ressent lorsque l’on gagne la finale du championnat du monde…?
MELODY DONCHET : Beaucoup d’émotions (la preuve, j’ai pleuré quand j’ai gagné lol). J’ai eu du mal à réaliser car ce titre je lui cours après depuis 2012 et je perdais toujours en finale. C’est l’année où je n’y croyais plus, où je ne m’étais pas préparée pour que je la remporte! Je ne pouvais pas espérer mieux!

Quand es tu arrivée chez S3 Society et qu’est ce qu’ils t’apportent ?
MELODY DONCHET : J’ai intégré la team S3 en septembre 2010. Ils m’apportent énormément! Depuis 2010 je voyage dans le monde entier seule ou avec eux. On se voit régulièrement pour les répétitions, entrainements, shows et même pour les sorties. C’est en grande partie grâce a eux que je suis arrivée là où je suis

Comment t’entraines tu?
MELODY DONCHET : Quand je n’ai pas de shows, j’essaye de m’entrainer tous les jours entre 2h et 7h.
Je commence par l’échauffement (juste des jongles) puis je travaille les bases, mes points faibles. Ensuite je révise tout ce que je maitrise déjà. Puis je travaille les gestes difficiles, fatiguant… je finis par des séries d’abdos, pompes, gainage…

Des gestes que tu aimerais réussir et qui te posent problème ?
MELODY DONCHET : Comme tous les freestylers du monde, même le meilleur chez les garçons, on a tous pleins de gestes qu’on aimerait maîtriser lol il y en a tellement que je ne saurais même pas vous dire.

Un conseil pour les filles qui aimeraient se lancer dans le freestyle ?
MELODY DONCHET : en quelques mots: patience, persévérance, l’envie, le courage, entraînement

De grosses différences entre les hommes et les femmes? le style, l’endurance…?
MELODY DONCHET : oui il y a quand même une différence mais on a le niveau pour faire les compétitions avec les meilleurs hommes
certains ont juste plus de force et d’endurance, ils tiennent plus longtemps et progressent plus vite

Comment es tu arrivée à faire un entrainement privé avec José Mourinho ?
MELODY DONCHET : j’ai participé à un concours sur internet où il fallait envoyer 10 secondes de ses meilleurs gestes techniques. Il y avait des milliers de participants dans le monde entier! José Mourinho a été impressionné par mes gestes et me l’a même dit en direct! Il m’a donc choisi parmi les 10. J’ai été la seule fille et la seule française à être sélectionnée.

 

 

Tu as des dates de prévues sur 2015?
MELODY DONCHET : oui comme chaque année, ça ne change pas, je suis beaucoup demandée que ce soit seule ou avec ma team

Quelque chose à rajouter ?
MELODY DONCHET : vous pouvez me suivre sur ma page fan facebook: MELODY DONCHET
Instagram: melofreestyleball
site S3: www.streetstylesociety.com

 

FINALE 2014 :

 

 

 

Page Facebook de CULTURES URBAINES .FR : https://www.facebook.com/culturesurbainesfr

Concert bilingue rap – chansigne lors de Hip OPsession 2016 : Radikal MC et Laëty

Lors de l’édition 2016 de Hip Opsession, le samedi 20 février, les artistes Radikal MC et Laëty vont offrir un concert bilingue rap – chansigne.

Pour ce concert, les artistes Radikal MC et Laëty vont proposer une création uniquement prévue pour le festival, alliant rap et chansigne, ouverte aux publics sourds comme aux entendants.

« Radikal MC se démarque par son écriture mélancolique et son amour pour la rime juste et efficace. Enfant de parents sourds, c’est dans le silence que le rappeur parisien a appris le “poids des mots”. Il viendra co-interpréter son album Lever l’encre sorti en 2015 avec Laëty. »

« Cette artiste chansigne nantaise traduit en langue des signes française les paroles des MC’s depuis des années et lutte pour densifier l’offre culturelle proposée aux publics sourds. « 

Source : http://www.hipopsession.com/bands/263-radikal-mc-la-ty

De 10€ à 16€ (hors frais de loc)

Type : Concert
Lieu : LE FERRAILLEUR
Date : Le 2016-02-20 à  20:30
Billetterie : Réservez votre billet

 

Tout savoir sur le Parkour et le Freerun

Dimitris Kyrsanidis of Greece performs during Red Bull Art Of Motion in Astypalea, Greece on June 11, 2022.

L’art du déplacement urbain est une discipline popularisée par les Yamakasi et le film éponyme réalisé par Ariel Zeitoun en 2001 (produit par Luc Besson).  Un sport moderne et tendance made in France qui consiste à franchir des obstacles et faire des acrobaties dans des endroits parfois insolites. De la gym urbaine et accessible à tous mais aussi une course basée sur l’élégance et la poésie du mouvement. 

L’histoire

David Belle est reconnu comme l’inventeur du parkour au début des années 1990 à Lisses et Sarcelles en banlieue parisienne. Avec sa bande de potes, ils ont créé et démocratisé un nouveau mode de déplacement et de franchissement en zone urbaine, au départ pour s’amuser puis les choses ont accéléré assez rapidement et après plusieurs reportages TV et films sur grand écran, la discipline a carrément explosé jusqu’aux années 2010. 
Le freerun est un dérivé du parkour que Sébastien Foucan a inventé en 2003 qui se démarque pour se concentrer plutôt sur des mouvements esthétiques et acrobatiques (comme le salto par exemple). Le mouvement et l’art du déplacement urbain forment un langage à part entière, propre à chaque freerunner. 
Pour la plupart des gens, le parkour est synonyme de freerun, cependant la philosophie d’expression personnelle et libre par le mouvement est un aspect important à prendre en compte dans la pratique du freerun.  À noter que le mot Parkour vient de l’entrainement militaire « parcours du combattant », repris ensuite par les pratiquants de cette nouvelle discipline urbaine. En bref, le parkour consiste à « parcourir » un chemin semé d’embuches et d’obstacles en exploitant l’ensemble des qualités physiques humaines tandis que le freerun est plus artistique car son objectif est de créer une danse, une chorégraphie aérienne avec les mouvements corporels. Les pratiquants du parkour se nomment des « traceurs ».


Les spots

Chaque escalier, banc, barrière ou obstacle est un spot potentiel. On peut voir du parkour dans les bois, dans la ville, dans les gymnases… et un peu n’importe où en fin de compte car il s’agit avant tout de s’adapter à l’environnement et réaliser des performances sportives dessus.  Depuis quelques années, certains traceurs ont élu domicile sur les toits de Paris (la French Freerun Family), un spot sans affluence avec beaucoup de modules (cheminées, gouttières…) qui permettent de réaliser des sauts en tout genre mais comme vous vous en doutez, cet endroit reste assez risqué et donc réservé aux professionnels entrainés uniquement.  Des freerun-parks poussent aussi un peu partout dans le monde comme celui des Halles à Paris par exemple. Des infrastructures entièrement consacrées à la pratique du freerun en salle qui montrent un certain engouement planétaire pour cette pratique urbaine très tendance.

Le matériel

Par rapport aux autres sports urbains, le parkour a l’avantage de ne faire aucune dégradation (si ce n’est votre corps quand vous tombez) et surtout il ne requiert quasiment aucun matériel. De loin, le sport urbain le moins onéreux car pas besoin de board, de bike ou d’engin pour s’exprimer, juste l’humain avec des chaussures de sport et des vêtements assez amples. Comme pour les autres disciplines pratiquées en ville, le but est de progresser et d’apprendre des nouvelles figures mais en parkour ou freerun, l’athlète est seul contre son propre corps et ses limites.
Le parkour est toutefois considéré comme un sport extrême à cause des risques de blessure mais surtout à cause de l’image spectaculaire véhiculée par les médias. Cette activité n’est pas trop conseillée si vous avez le vertige ou des problèmes d’équilibre car elle réclame une certaine dextérité dans les mouvements.

Les dérivés

Ou les dérives plutôt car certains assimilent des pratiques très risquées du parkour (comme les escalades clandestines et périlleuses) au freerun alors qu’elles n’ont rien à voir à la base.  Les rooftopers (ou toiturophiles) sont des personnes qui s’amusent à grimper souvent illégalement au sommet d’une grue ou d’un gratte-ciel et se suspendent dans le vide en prenant un selfie. Le nombre d’accidents mortels est assez impressionnant et devrait convaincre les plus réticents à faire attention avant de tenter ce genre de « performances ».  Il y a aussi ceux qui pratiquent le « train surfing », c’est à dire qu’ils courent sur le toit d’un métro ou d’un train en marche. Là aussi on déplore plusieurs accidents graves donc si vous tenez à la vie, ne tentez pas ça.
On peut aussi parler de l’Urbex, nouvelle discipline très tendance sur l’exploration urbaine qui consiste à s’infiltrer dans des lieux interdits ou abandonnés et filmer l’intérieur. Pas toujours très légal mais moins dangereux que les autres dérivés du parkour. 

Le Tricking

Le terme tricking est un autre dérivé du freerun mais issu des arts martiaux qui mêle différentes acrobaties en provenance du taekwondo, de la gymnastique, de la capoeira et du breakdance. L’origine du tricking est attribuée au kata artistique et au développement des figures acrobatiques réalisées en kata. Ce sport s’est développé aux USA pendant les compétitions de karaté tandis que les français développaient le parkour et le freerun avec plus ou moins la même évolution et vision sauf qu’en tricking, il n’y a pas d’obstacles à franchir, juste la gravité à vaincre. Les combats se font sur la performance et la créativité et pas en frappant physiquement son adversaire. 

Evénements et athlètes

Il existe plusieurs compétitions de freerun dans le monde mais la plus réputée est sans aucun doute le Red Bull Art Of Motion qui a lieu chaque année dans le décor idyllique de l’île de Santorin en Grèce.
Le crew de la French Freerun Family avec Maxence De Schrooder, Yoann Leroux, Simon Nogueira et Johan Tonnoir nous font fréquemment des shows sur les toits des immeubles de Paris. Sans aucune peur, Ces spidermen évoluent entre les cheminées avec pas mal de prises de risque mais évidemment tout est calculé au millimètre par ces freerunners expérimentés.

Les Yamakasi d’origine sont David et Williams Belle, Sébastien Foucan, Châu Belle Dinh, Yann Hnautra, Guylain N’Guba Boyeke, Malik Diouf, Charles Perrière et Laurent Piemontesi.

Photo du haut : Dimitris Kyrsanidis © RedBull content pool

Psyckoze & L.A Leblay en exposition à l’espace Oppidum à partir du 7 janvier

psychose oppidum expo light painting

Le graffeur Psyckoze & le photographe L.A Leblay en exposition à l’espace Oppidum, du 7 janvier au 19 janvier 2015.

Cette exposition c’est une rencontre entre deux explorateurs urbains, entre deux générations, entre un plasticien protéiforme et un photographe.

Tout commence par une série de photographies du personnage de Psyckoze en light-painting, réalisées en direct dans les catacombes, terrain de jeu commun des deux artistes.

Les deux artistes instaurent un dialogue artistique sur la couleur, le cadrage et le mouvement. Louis-Adrien Leblay interprète l’oeuvre picturale de Psyckoze, saisissant la spontanéité et la capacité du plasticien à investir l’espace urbain. Les images, conçues ensemble, utilisent les différents registres de la photographie. Les expéditions dans les friches industrielles empruntent à la technique du reportage, fixant une action instantanée et éphémère. Les light-paintings sont pensées comme des photos d’art dans lesquelles la lumière et la couleur sont utilisées comme la palette du peintre. Les photos en studio sont traitées comme des séries de mode, projetant différentes matières picturales sur des mannequins allant jusqu’au body painting.

Cet échange fait naître un dialogue autour des médiums. Psyckoze s’approprie les images du photographe pour les transformer. Il intervient directement sur les tirages, jouant avec les supports de la photographie et les matières de la peinture. Par ailleurs, il compose une oeuvre monumentale sur toile (3mx6m) à partir d’un travail photographique réalisé ensemble dans les catacombes.

Conçue comme une expérimentation, cette collaboration inédite fait aujourd’hui l’objet d’une exposition autoproduite, accueillie par l’Espace Oppidum, dans le quartier du haut-Marais. A partir des déambulations du personnage du peintre dans des décors urbains magnifiés par le photographe, les deux artistes invitent le public à partager un processus de création. Le savoir-faire et la fraicheur du photographe répondent à l’énergie et la maturité du plasticien dans un jeu permanent pour produire des oeuvres innovantes et résolument contemporaines.

HIGHLIGHT :
Du 7 au 17 Janvier 2016
Espace Oppidum, 30, rue de Picardie 75003 PARIS

Black Eyed Peas : Nouveau morceau « Street Livin »

Les Black Eyed Peas viennent de sortir un nouveau morceau : Street Livin’

Les thèmes abordés : Les prisons. L’Immigration. Les Violences par armes à feu. Les Brutalités policières.

Le message des Black Eyed Peas : Ces questions sont essentielles pour nos familles, nos amis, nos communautés et le monde. Restez réveillé, agissez maintenant. Pour plus d’informations sur ces questions, veuillez visiter: