Auteur de deux longs métrages autoproduits, Constantinesco explore des chemins alternatifs tout en enseignant le cinéma. Il raconte son parcours de graffeur dans le monde de la pub et comment il a dépassé les obstacles de la production pour créer des œuvres libres à la marge du système français.
Qui es-tu?
Je m’appelle Etienne Constantinesco, je suis réalisateur de fiction, je viens de sortir un deuxième long métrage autoproduit au mois de Juin 2021 “Dernier Soleil”, disponible en VOD sur toutes les plateformes et je suis également enseignant: avant à la fac de Strasbourg et Nanterre, l’année dernière à l’école des 3IS à Paris et cette année au Campus Académie d’Aix-en-Provence et je prends la suite de l’atelier cinéma à Marseille à Ph’art et Balises.
Tu as grandi à Strasbourg?
Oui. J’ai eu un parcours scolaire chaotique, je détestais l’école, je n’ai jamais réussi à m’intégrer à l’école, j’ai complètement décroché à 15 ans. Après plusieurs écoles, collèges, Bep et Cap, j’ai arrêté. J’étais dans un Cap “Structure métallique” (éclat de rire), c’est le seul établissement qui m’acceptait: la soudure, j’avais plus trop le choix (Rires).
Comment tes parents vivaient ton échec scolaire?
Très très mal. C’était très dur pour eux, ils n’avaient aucune emprise sur moi. Il y avait un décalage de générations, lorsque je vois ce que mon père à vécu… Mes parents étaient des apatrides, ma famille est partie de Roumanie, lui est né au Portugal, ils ont grandi en Espagne, puis ont bougé en Allemagne, en France. C’était des roumains, on les avait dépossédé de tout. La famille de ma mère est polonaise juive. Les Camps de concentration, la prison, les exterminations, le parcours classique des juifs ashkénazes. Fuite de la Pologne à cause des pogroms, arrivée en France, la deuxième guerre mondiale. Ca a été pour les deux familles extrêmement difficile, du côté roumain, c’est pareil, c’était les communistes, les camps de concentration. Ils ont viré mes grands parents hors du pays. Mon père a été naturalisé français en 1976. Il a fait ses études de médecine en Alsace. Il y avait donc un énorme fossé entre leur génération et la mienne.
On écoute du rap, on fume du shit. Une grosse incompréhension. Moi le seul moyen de m’en sortir c’était la fuite. Très rapidement proche de la délinquance, c’était très dur pour mes parents, l’aspect juridique, les flics, les tribunaux et compagnie. Je fais des conneries, je suis dans la rue beaucoup, je traîne oisif, désœuvré, mais j’ai toujours eu un coup de crayon. J’ai toujours adoré dessiner et je me suis passionné pour le graffiti. De rencontres en rencontres, j’ai fait énormément de graff vandale, de 15 à 21 ans. Une vie oisive et le graffiti, c’est une vie marginale. T’es dans la rue, tu rôdes près des dépôts de train, tu repeins les toits. J’allais pas dans les terrains pour faire des fresques! Nous, on était 100% vandale. C’est une vie très particulière quoi, tu vis complètement dans un monde souterrain.
Tu étais dans un crew de Strasbourg?
Plusieurs : NLC, BRC et SCH; on a mis le feu partout, on a eu un gros procès dans le sud de la France, certains ont continue, d’autres ont arrêté. J’ai rejoint les SCH ensuite. On a peint et là est venu l’épopée des trains, les dépôts, les voyages.
Quel est ton plus beau souvenir de graffeur?
A Lacanau. On a eu des descentes de flics, on est allé peindre sur un immense mur avec deux crews. Ensuite, on saute le mur et on découvre qu’on atterrit au cœur d’un centre de sécurité de Lacanau! Avec les hélicos, les camionnettes (rires) On était fous furieux, On a tout déchiré. Et je me souviens qu’au procès à Bordeaux, c’était chaud, les mecs de la sécu ont sorti les photos et ont dit “honnêtement le lendemain, on a pas pu utiliser les camionnettes, pendant 4 jours!” On avait recouvert toutes les vitres, les parebrises, on avait tout niqué! (rires) J’ai fait pas mal de gardes à vue à cause du graff, j’ai eu de grosses enquêtes où j’ai tapé à la majorité le max d’intérêt de travaux généraux, 240H! (rires) Et avant d’aller à Paris pour faire une école de cinéma, j’ai du peindre des marelles sur les murs dans un tiequar de Strasbourg toute la journée (éclats de rire) pendant deux mois! Des marelles et des marelles, complètement surréaliste! (rires)
Tu n’as aucun diplôme?
Je n’ai ni le bac, ni le brevet ! J’avais décroché très jeune.
Comment tu découvres la vidéo alors?
C’est lié intimement au graffiti, à l’époque, c’était la mode des VHS. De New York à Paris “Dirty Hands” un classique, en Allemagne etc. donc moi j’ai pris la caméra HI8 de mon père, que j’ai toujours d’ailleurs. J’avais même acheté une table de montage analogique, catastrophique ! J’ai réussi à additionner que 5 plans. (Rires) Après j’ai récupéré une caméra DV, fin des années 90 et j’ai vachement aimé ça, c’était moi qui prenait les photos dans le Crew, j’archivais tout ce qu’on faisait. La vidéo a été une révélation pour moi, je suis bon dans un truc et j’ai su à ce moment là que le graffiti, c’était derrière moi. Ca m’avait amené là et je pouvais le laisser derrière.
Mon terrain d’expression allait être le film.
Tu montes à Paris pour faire une école de cinema donc?
J’étais complètement perdu, j’ai décidé d’écrire et de réaliser des petits courts métrages sur notre microcosme, un peu délinquant, un monde à cheval entre les couches sociales, ce que tu vois dans tous mes films. Je suis pas un mec de quartier, j’ai pas cette culture là, mais comme j’étais dans la rue, j’ai fréquenté plein de mecs de quartier, des bourgeois, on était très mélangés en fait. J’ai commencé à tourner des petits films et on connaissait personne dans le cinéma. J’aurai aimé apprendre sur le tas, mais c’était pas possible. Donc je monte à Paris au CLCF. J’avais suivi à Strasbourg un atelier vidéo aux Arts Décos, un cours du soir. Je suis resté 3 ans dans l’école avec une formation d’assistant réalisateur.
Très entreprenant, parce que “mec de la débrouille” avec une grosse bande de potes un peu tarée, je fais un premier court métrage “No drugs tonight” à Strasbourg de 25’. J’ai banni ce film aujourd’hui, c’était une grosse expérience mais c’est un peu foireux, le découpage est pas mal…
Comment tu gagnes ta vie à Paris?
Ce que j’ai fait les deux ans avant de monter à Paris, je trouve un travail dans la sécurité chez Securitas, je surveille le parlement européen (rires) c’est le comble! En parallèle, J’ai suivi une formation à distance avec l’Eicar pendant genre une année, je faisais 12H d’affilées sur une chaise dans une guérite de parking de 19H à 7 h du mat (rires) et j’écrivais la nuit des scénarios. J’ai toujours eu un problème avec l’autorité, je m’engueule avec les boss et ils me virent! Aubaine, après un an dans la boîte, bing, chômage. Et voilà l’affaire elle est belle et je suis arrivé à Paris comme ça. (Sourire)
Tu écoutais quoi comme rap?
Nous à Strasbourg, on était collés à l’Allemagne, ils sont hyper pointus en rap, des amis organisaient en Alsace des Jams “la Summer session”. Mais le graffiti pour moi, c’était un mouvement à part. Mais J’ai bien saigné “l’école du micro d’argent”, j’étais très fan d’IAM, Hostile records aussi. Quand j’ai découvert Lunatic dans la voiture de mon pote Enzo, “Je suis content quand j’ai du bon shit”, ce beat ténébreux au possible, les Xmen, “retour aux pyramides”, j’ai mangé les classiques des années 90.
Et tes références en cinéma?
J’ai beaucoup regardé de films plus jeune, j’ai un souvenir assez net, quand je vivais mal mon rapport à l’école, je mangeais la production américaine des années 80, Terminator, Verhoeven, Coppola, le Nouvel Hollywood, culture très américaine. J’adorais Coppola, Scorsese, De Palma, des classiques quoi! C’était très en vogue.
Et après tes études, comment es tu rentré dans le milieu du cinéma?
Je n’y suis jamais vraiment rentré (rires) je fais ce court et après mes études, je suis un mec “do it yourself”, esprit graffiti tu vois, donc je propose à des potes de l’école de monter une boîte avec un projet de film, un long métrage “Coline”.
J’avais 25 ans, je voulais faire vite un long, je m’éclate plus dans une structure narrative de format long et je le fais après l’école en totale autoproduction.
On a cherché des subs pendant un an. On a récolté tout de même 10 000 euros.
On le tourne à Strasbourg avec tous mes potes et quelques jeunes acteurs.
Ça parle de quoi “Coline”?
Ça traite de la violence qu’on doit sortir au fond de nous pour se faire une place au sein d’un système, familial ou sociétal, c’est très chronique, tu suis des bandes de jeunes qui ont tous ce problème de trouver leur place et souvent il faut arracher un truc violent pour conquérir cette place.
Dans “Coline” il y a une confrontation entre les mecs de cités et et des bourgeois perdus qui essayent de rentrer dans la street, c’est comme une percussion, c’est un film autobiographique?
Non pour être honnête, même s’il y a beaucoup d’histoires vécues de gens autour de moi dedans, pour “Coline” je me suis inspiré directement d’un mec qui effectivement voulait se rapprocher de ça. Moi j’ai effleuré dans ma vie la violence des criminels, j’étais fasciné par cette violence froide, sans aucune valeur morale, ça m’a vachement dérangé et ce mec décidait de faire du business en se retrouvant confronté à la réalité, un monde sans foi ni loi. Ton propre pote devient le mec qui te met dans la pire des situations et donc avec toute sa naïveté, il se prend tout dans la gueule. C’est pas inspiré de ma vie mais ces ambiances de la délinquance, je tournais autour.
Comment est sorti ce premier film guerrilla? En salles? Tu as pu trouver une distribution?
J’ai passé un an à démarcher des distribs, des festivals, à souffrir et ça ne marche pas quoi… De fil en aiguille, j’ai eu un contact strasbourgeois avec les créateurs de Dailymotion et on me souffle à l’oreille de sortir directement le film en ligne, film gratuitement pendant un court laps de temps. On a réussi à avoir Radio Nova en partenariat. C’est pas que des bons souvenirs pour moi ce film. Heureusement une attachée de presse nous a ouvert les portes de la presse cinéma et ça a fait un petit buzz. Malgré les fragilités du film, Il se tient et on a eu les couilles de le sortir sur le net sans attendre un distributeur de cinéma. Ca a beaucoup plu, la critique a été super enthousiaste, c’était en 2010.
Justement 2010, C’est au même moment de l’explosion à Paris du cinéma guerrilla avec “Donoma” de Djinn Carrénard, “Rue des cités”, “Rengaine”, “African gangster” etc. tu suivais cette nouvelle vague très Street?
J’étais au courant oui car ces gens ont eu une belle visibilité. Je suivais les vlogs de Carrénard par exemple.
“Coline” t’a permis de te faire remarquer et t’as ouvert les portes du monde de la pub?
En fait mon cousin faisait du motion design pour des productions de pub. Ils avaient besoin d’un real prises de vue réelles. Je me suis greffé dessus, je suis passé par la porte. Les prods de pub étaient au taquet en découvrant “Coline”. Au final, j’ai tourné une dizaine de clips et une cinquantaine de pubs en tout. Beaucoup de films d’animation, un en 3D pour Amnesty Internationale, Pepsi, Clairefontaine, Arlequin, Mac Donald. Des clips pour la comédie musicale “1789” avec un budget de 100 000 balles, des costumes, des figurants, la Go de feu (rap) et d’autres.
Tu as développé des projets de longs métrages par la suite?
Oui. Je fais des pubs, je développe des projets de fiction. Et mon premier projet personnel c’est le court métrage “the Trap” en 2013, un court métrage clip parce qu’on ne me laissait pas tourner des films personnels. Alors je repars dans un truc plus guerrilla, je développais des longs avec des producteurs de cinéma. Pendant cinq ans, j’ai développé un film de science fiction, on a fait 4 jours de tournage pour faire une maquette. Mais à chaque fois, ça peine, on monte des castings, les commissions m’envoient bouler systématiquement. Je me remets en question, Je bosse. Mais je sais pas, ce que je propose, ce que j’écris, doit être trop fragile, je ne sais pas! Donc je me dis “ma femme est enceinte, mon fils va naître. C’est le moment!” J’avais touché un petit héritage de ma grand-mère qui était décédée en Corse. On a vendu sa maison. Je reçois 18 000 euros. Et je me dis “vas’y, je mets l’argent dans un film”. Et j’ai appelé tous mes potes.
Faire un truc radical, j’ai pris des bouts de mes scénarios qui traînaient dans les tiroirs pendant 10 ans et je fabrique en 14 jours mon deuxième long métrage “Dernier Soleil”. On était cinq sur le plateau, j’ai fait l’image. J’ai adoré. J’ai fait un film comme j’avais toujours envie de faire, c’est à dire avec que des “non acteurs”.
On sent l’influence très forte des thrillers de James Gray?
J’aime beaucoup, forcément et aussi le cinéma américain des années 90, James Gray, les frères Cohen. Ce côté satirique. “Fargo” est un film référence pour moi.
Il y aussi un coté documentaire dans “Dernier Soleil”, je pense à une scène hallucinante ou des mecs aux gueules cassées fument du crack dans un appartement HLM, c’est incroyable
Mon rôle principal Eric, qui est un ami, a grandi dans une cité très compliquée à Strasbourg. je lui disais “notre force c’est qu’on a ce monde” mon cinéma n’est pas cliché, la banlieue ne m’intéresse pas en tant que telle. Je suis pas un mec de banlieue. Si on va chercher cette précarité, si on va chercher la folie tu vois et qu’on intègre ça dans du cinéma, ça va être fort. Et on a cherché, et il me dit “tu sais quoi c’est de l’or en barre Etienne” (rires) et en fait c’est ces voisins, trois étages en dessous dans la tour et laisse tomber! Des mecs qui ont des problèmes d’addiction, de maladie, On les a mis en scène en prenant du crack, ce sont pas des crack heads. Comme Eric les connait, ça s’est plutôt bien passé. Comme ils sont à l’écoute, bizarrement on est une petite équipe, moi je suis là, je suis cool, mais en même temps je suis très ferme. J’intégrais ce qu’ils disaient, ce qu’ils proposaient et franchement ces gens là, quand tu as le bon contact, ils t’ouvrent leur cœur.
La scène de la baston, c’était la nuit, tout le monde était là flyés (rires) Heureusement que j’ai Eric qui drive la scène, moi je suis autour de lui. Mais ça les faisait kiffer. Ils ont vraiment joué le jeu. Comme ils squattent tous les jours là, tu peux filmer, ils seront là bas.
Tu te situes où dans le cinéma français?
Ecoute le milieu professionnel du cinéma, moi ne me reconnait pas trop. Je m’y suis fait. Pour le film “Dernier soleil” je comptais sur les festivals et puis la situation sanitaire nous a incité à se diriger vers une sortie VOD. On a tourné en Automne 2018, on a mis un ou deux ans pour le finir en plein Covid. On va l’envoyer en festivals à l’international. Mes contacts aux Etats Unis me disent toujours, “tu ne fais pas vraiment du cinéma français, c’est plus anglosaxon”. C’est pas faux.
Et tes réalisateurs préférés?
En France? Bruno Dumont, j’aime beaucoup, car il est a rebours de la production actuelle avec des acteurs non professionnels. J’aime beaucoup Alain Corneau “le choix des armes” c’est somptueux. Melville évidemment, j’aime bien le cinéma un peu brutal, un peu tragédie proche, Pialat, Doillon, Kechiche (qui a amené un truc un peu fou un peu libre), Jean Charles Hue “la BM du seigneur” et sinon Gaspar Noé qui visuellement sait raconter un film avec des sensations, de l’émotion visuelle, c’est ça le cinéma pour moi .Aux States: Oliver Stones, J’adore James Gray, les frères Cohen, Guy Ritchie, Tarantino, Abel Ferrara, les frères Safdie. Pour moi le cinéma, ca doit aller explorer des gens qui ont des vices en eux, on doit pas forcément s’attacher à eux, on doit explorer l’humain. Sur des films comme “Good Times” des frères Safdie, c’est un sale mec, les frères Cohen et Scorsese, c’est ça.
En parallèle tu gagnes ta vie comme prof?
Moi j’aime bien être au contact d’une autre génération. C’est hyper enrichissant et ça me fait bosser mon cinéma. Ça me fait réfléchir à ce que je sais faire, ce que je ne sais pas faire. Expérimenter des choses et c’est une stabilité. Cette année en plein Covid j’ai eu 300 heures de cours à Aix, je vais bientôt commencer l’atelier de Ph’art et Balises à Marseille, j’ai jamais autant eu de sécurité, c’est fou. Je prend la relève du réalisateur Pascal Tessaud qui part de l’association pour des contraintes professionnelles. Donc là cette asso à le mérite de proposer l’écriture et la réalisation d’un court métrage avec un peu de budget pour le film. Ces cours sont ouverts gratuitement sur un an. C’est super! J’aime bien l’expérience humaine. Moi je ne connais pas du tout Marseille, c’est une belle opportunité, j’ai tout le respect du monde pour cette asso, c’est quand même génial: elle offre une opportunité incroyable, tu viens c’est gratos, tu as des intervenants pro et on fait un film avec du matériel, on ramène des pros, c’est incroyable! Y’en a un d’eux qui va réaliser, tout le monde va participer, jouer dans les films. Je vais essayer de faire deux films avec eux, les former aussI à la technique. Amener le travail à la caméra, comment on découpe etc.
Tu as un projet de troisième long en guerrilla?
Oui. Depuis que j’ai fait “Dernier soleil” je me suis dit; je reprends tout à zéro en utilisant ce que j’ai fabriqué, avec un réseau de potes, rien n’est impossible! Nous, si on ne fait pas, on ne se sent pas vivre, pour moi c’est ça un projet! C’est un truc humain, produire un projet à partir de rien, juste avec la force de la volonté, c’est ça vivre, c’est ça être quelqu’un en terme d’accomplissement. Et donc c’est pas grave, si je n’arrive pas à produire de films, c’est pas grave! Je prendrais les opportunités, je ne ferme pas du tout la porte au contraire, je continuerais d’essayer mais je tourne. Ça je sais faire. Je sais maintenant faire l’image, j’ai monté mon film, ces 20 ans de galère, j’ai acquis des compétences, maintenant je vais tourner très régulièrement, je ferai un film tous les deux trois ans. J’ai quatre projets avec Antonin le producteur qui m’a aidé sur “Dernier soleil”, on hésite sur lequel faire. L’été prochain, on tourne! J’ai proposé à un ami comédien, j’aimerai tourner loin de ma zone de confort, tourner à Marseille, un peu à Strasbourg aussi.
Tes cinq films incontournables:
“Les frissons de l’angoisse” de Dario Argento, “Orange mécanique” de Stanley Kubrick, “Fargo” des frères Cohen, “Bad lieutenant” d’Abel Ferrara et “le choix des armes d’Alain Corneau
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